Pourquoi parler et éditer sur la décision des médias privés burundais à boycotter la synergie de la conférence publique des communicateurs institutionnels du gouvernement burundais. La seule raison se trouve dans une solidarité citoyenne à l’endroit de Pierre Claver Mbonimpa, leader incontesté des défenseurs des droits humains.
Quelle est la cause du boycott ?
Les médias privés burundais se disent outrés par l’injustice et affres d’une machinerie judiciaire concoctés par le sommet de l’Etat pour mettre en agonie un burundais pur et juste du monde, Pierre Claver Mbonimpa. Sa seule faute, exiger la lumière sur la présence des forces occultes et irrégulières burundaises sur le sol congolais. Aussi, a-t-il été jeté aux oubliettes des prisons burundaises en violation flagrante des prescrits de la loi. Pour le moment, ce vaillant et infatigable fils de la nation se trouve en état lamentable sur son lit de douleur. Néanmoins, les juges burundais sont myopes quant à lire la jurisprudence, celle-ci exige de libérer les personnes âgées et qui souffrent des maladies chroniques comme le diabète et hypertension.
Cette attitude liberticide des nouveaux princes qui nous gouvernent montrent à quel point ils sont descendus aux enfers. Pour dire que cette fois-ci l’inhumanité se conjugue à la cruauté. En enfonçant le clou, le conseiller en communication du président de la république, à l’apogée de sa mégalomanie médiatique, traite d’irresponsable les médias solidaires de la détresse et de l’odyssée de Pierre Claver Mbonimpa alité à l’hôpital BUMEREC. Il a raté le moment de se taire.
A ce stade de la proclamation officielle et institutionnelle de l’inhumanité et du déni de la loi, le peuple burundais devrait se réveiller pour défendre les valeurs de l’Ubuntu en exigeant la libération de Pierre Claver Mbonimpa. Surtout barrer la route à certains comportements nocifs des pouvoirs exécutifs et judiciaires incarnés en l’occurrence par les propos inutiles et dérisoires du conseiller en communication de notre cher président. Une attitude exécrable qui ravive des tensions et des haines inutiles. Lesquelles mettent en périls la crédibilité du Burundi vis-à-vis de sa population et surtout de la communauté internationale. Nous supposons humblement à ce propos, que le président de la République ne soit pas otage de ses sycophantes de ses caisses de résonance, courtisant des prébendes et des postes y attenantes. Plutôt le magistrat suprême devrait libérer Pierre Claver Mbonimpa. Il y va de son honneur et de son prestige.