Cette organisation pour la défense des droits humains, Front Line Defenders revient sur les circonstances de l’arrestation du défenseur des droits de l’homme Nestor Nibitanga, représentant régional de l’APRODH dans la région de Gitega et au centre du pays.
Front Line Defenders rappel que Nestor Nibitanga a été arrêté mardi 21 novembre très tôt le matin, par des éléments de la police burundaise, sous le commandement du commissaire de police en province de Gitega. Ces agents de l’ordre se sont présentés au domicile du défenseur des droits humains, sis au quartier Musinzira en commune Gitega, et ils ont procédé à une fouille systématique dans sa maison, relate le communiqué de Front Line Defenders.
Ce communiqué poursuit en précisant que ces policiers auraient confisqué des documents de travail du temps où le défenseur des droits humains était au service d’APRODH, et elle aurait prétexté que la possession de ces documents constituait un fait de son arrestation. NIBITANGA Nestor est emprisonné depuis mercredi 22 Novembre dans un des cachots du Service National des Renseignements à Bujumbura.
Front Line defenders exhorte les autorités du Burundi de libérer immédiatement et sans condition Nestor Nibitanga. Pour cette organisation internationale de défense des droits de l’homme, ‘’Nestor Nibitanga est pris pour cible unique à cause de son travail en faveur des droits humains.’’
Front Line Defenders qui se dit toujours très préoccupée par le maintien en détention du défenseur des droits de l’homme Germain Rukuki qui est accusé d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat pour son précèdent travail à l’ACAT Burundi, demande aussi aux autorités burundaises de garantir la sécurité de ce défenseur des droits de l’homme récemment emprisonné.
L’APRODH dénonce une continuité de menaces contre les activistes des droits humains par le pouvoir Nkurunziza
Selon Pierre-Claver Mbonimpa, Président cette Association pour la Protection des Droits Humains et des personnes Détenues (APRODH), l’arrestation de Nestor Nibitanga, leur représentant dans la région centre s’inscrit dans le prolongement des menaces perpétrées contre les organisations de la société civile.
Cet activiste dénonce qu’une personne soit arrêtée pour être en possession des archives d’une organisation pour laquelle elle a presté. ‘’Mais qu’à cela ne tienne, si c’est pour nous terroriser, franchement je leur dirais que nous n’allons jamais céder la place à l’impunité. Nous mènerons à jamais la lutte pour combattre l’impunité et fera tout pour la défense des droits humains’’, a réagi Pierre Claver Mbonimpa.