‘’Nous étions venus nombreux au palais de justice pour réclamer qu’une enquête indépendante et neutre soit faite pour que les commanditaires et les exécutants de ces crimes soient connus, puis traduits devant les juridictions compétentes’’, explique Charles Nditije, président du CNARED-Giriteka.
Ce responsable de la plateforme de l’opposition burundaise ajoute qu’ils ont également appelé le HCR et les Nations Unies d’intervenir pour que les réfugiés burundais jouissent pleinement de leurs droits
‘’ Nous avons interpelés le HCR et les Nations unies à tout faire pour que nos sœurs et frères réfugiés puissent jouir de leurs droits. Nous insistons pour que les réfugiés soient protégés, et que les pays qui hébergent les réfugiés burundais refusent d’entrer dans le jeu d’une machine qui les oblige à refouler les réfugiés burundais. Ici, nous parlons principalement de la République Unie de Tanzanie et de la RDC’’, conclut Charles Nditije.
Pour rappel, les hommes armés en tenues militaires congolaises ont assassiné les réfugiés burundais de Kamanyola le 15 septembre dernier, faisant au total 39 morts et plus de 100 blessés. Les rescapés se sont réfugiés devant la MONUSCO de peur d’être tués à leur tour et sont toujours à cet endroit, deux semaines après le carnage.