‘’Nos recherches ont montré que les réfugiés continuent à quitter le pays à cause de l’atteinte sérieux à leurs droits fondamentaux’’, explique Rachel Nicholson, chercheuse au sein d’Amnesty International.
Cette organisation internationale de défense des droits de l’homme cite parmi les crimes toujours en cours au Burundi des assassinats extrajudiciaires, des viols, des actes atroces de la torture. Les témoins d’Amnesty International évoquent également le paiement des rançons pour être libérés de la détention. En plus de ces violations graves, nous avons entendu parler de ce fait d’être forcé de payer de l’argent, une extorsion faite par les imbonerakure, ajoute Rachel Nicholson
Amnesty International exige que les pays de la région qui accueillent des réfugiés, continuent à leur accorder de la protection et que la communauté internationale contribue comme il faut à la réponse des réfugiés. Jusqu’ici, on a une très faible contribution des fonds nécessaires pour accueillir des réfugiés. D'après les dernières informations, 6% seulement de ce qu’on a besoin pour 2017 a été donné.
‘’Ces réfugiés sont dans une situation où ils ont deux choix vraiment difficiles, soit de rester dans les camps dans de conditions inadéquates ou de rentrer dans le pays où ils ne sont pas vraiment en sécurité’’, conclut la chercheuse au sein d’Amnesty International.