‘’Les problèmes que rencontrent les réfugiés de sexe féminin ici, c’est qu’elles sont violées mais les autorités n’interviennent jamais’’, se lamente une réfugiée d’une cinquantaine d’années.
Une autre réfugiée indique que les femmes sont également violées dans la brousse à l’extérieur du camp.
‘’Nous demandons aux organisations des droits de femmes de nous protéger parce que les femmes sont violées lorsqu’elles vont chercher du bois de chauffage’’, alerte cette réfugiée qui signale que certaines femmes sont atteintes du VIH par la suite.
Les réfugiés de Nduta expliquent qu’un très petit nombre de femmes parvient à se rendre à l’hôpital après le viol. ‘’La plupart d’entre elles se cachent à cause de la honte et le virus se développe dans leurs corps’’, déplorent ces réfugiés.
Les autorités du camp de Nduta n’ont pas encore réagi à ces allégations mais les statistiques du HCR d’avril montrent que seulement dix-huit pourcent de victimes de violences sexuelles et sexistes ont reçu une assistance légale, médicale ou sécuritaire.
Selon les mêmes statistiques, seulement vingt pourcent d’hommes et garçons ciblés ont participé dans les activités de prévention des violences sexuelles et celles basées sur le genre.