Parmi eux figurent les enfants non accompagnés ou séparés, les adolescents, les enfants physiquement ou mentalement handicapés, et les enfants qui travaillent. L’autre catégorie des plus vulnérables comporte les filles-mères et les enfants nés des victimes ou des survivants des viols.
Dans son document intitulé ‘’la violence sexuelle et sexiste contre les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées’’, l’agence onusienne en charge des réfugiés explique que les enfants réfugiés peuvent se trouver particulièrement exposés à la violence sexuelle et sexiste pour plusieurs raisons.
Leur niveau de dépendance, leurs faibles moyens d’assurer leur protection et le caractère limité de leur pouvoir et de leur participation aux processus décisionnels.
Ayant eu une expérience de la vie relativement limitée, les enfants sont aussi plus facilement exploités et soumis à la contrainte que les adultes. Selon leur niveau de développement, ils peuvent ne pas appréhender pleinement la nature sexuelle de certains comportements, et ils ne sont pas en mesure de donner leur consentement en toute connaissance de cause.
Selon le HCR, les facteurs ethniques, sexospécifiques, culturels, économiques et sociaux supplémentaires peuvent aussi accroître le risque, pour les enfants réfugiés, de devenir des victimes de la violence sexuelle et sexiste.
Ceux qui commettent des actes de violence sexuelle et sexiste contre des enfants réfugiés peuvent être des personnes que les enfants connaissent et auxquelles ils font confiance, les personnes qui en ont la garde ou d’autres enfants.
Le HCR signale également que la perception des événements par les enfants peut s’en trouver déformée.
Le HCR rappelle alors que la Convention relative aux Droits de l’Enfant offre une protection aux enfants réfugiés, même dans les États qui n’ont souscrit à aucun texte statutaire concernant les réfugiés.