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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un leader des rabatteurs de Bujumbura sous les verrous

L’ancien président de l’association des rabatteurs de Bujumbura URUNANI RW’ABAKOKAYI est détenu aux cachots du service national des renseignements depuis 3 jours. Même si les raisons de son incarcération ne sont pas encore élucidées, les conflits au sein de la direction de cette association en seraient à l’origine .

Tout commence avec l’intention de l’ancien député et rabatteur Lewis Niyongabo d’usurper la présidence de ce collectif. Et pour y arriver, ce dernier a annoncé que Jean Claude Gahitira venait soi-disant de démissioner de ses fonctions de président, une information qui n’a pourtant jamais été confirmée par le concerné. Ce qui n’a pas empêché Lewis Niyongabo, en complicité avec le vice-président de ladite association, d’organiser des élections auxquelles cet ancien député sortira vainqueur. Mais une grande partie des rabatteurs contestera ces résultas qu’ils jugeaient illégales. Depuis, Jean Claude Gahitira vivait en clendestinité suite aux menaces qui pesaient sur sa personne.

Ce climat de mésentente n’a pas pour autant cessé. Et pour calmer les esprits, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca a suspendu la collecte de l’argent par les rabatteurs dans les parkings, un des points de discorde au sein de ce collectif.

Dans l’entre temps, Jean Claude Gahitira continuait à vivre en cachette jusqu’à ce mardi 27 avril où, via les réseaux sociaux, les proches de sa famille alertent que le leur avait été enlevé. Néanmoins, selon les informations qui nous sont parvenues du service national des renseignements du Burundi, Jean Claude Gahitira est incarcéré dans ses cachots de Bujumbura.

Nous n’avons pas encore pu joindre les responsables de ce service afin qu’ils précisent les motifs  de cette détention.

Pour rappel, lors de sa réunion avec les agents du secteur de transport en commun tenue il y a plus d’un mois, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca avait dénoncé les arrestations arbitraires organisées par certains responsables de cette association des rabatteurs.

Un criminel récidiviste auréolé en commune Rutovu

La population de la colline Mwarusi zone Muhweza commune Rutovu de la province Bururi est préoccupée par l’impunité dont jouissent certains auteurs de crimes sur leur colline. Ils dénoncent entre autres cas un Imbonerakure, auteur de plusieurs crimes, surtout ceux sexuels, contre de jeunes filles. Des exactions que cet Imbonerakure commet avec la complaisance de certains administratifs.

Un septuagénaire de Buganda meurt dans un cachot où il a été mis pour avoir tenté de défendre sa propriété

Un vieil homme de la commune Buganda en province Cibitoke est décédé le jeudi 22 avril au cachot communal où il était incarcéré. Il avait été emprisonné après les bastonnades lui infligé par  des imbonerakure.

L’administrateur communal est accusé d’avoir refusé l’assistance à la victime  malgré les alertes de ses codétenus, des policiers et  même de la famille.  

La victime s’appelait Eliezaire  Nahimana et était âgé de 76 ans. Jeudi dernier, des Imbonerakure de Gasenyi qui participaient à des travaux communautaires ont voulu scinder en deux la parcelle du septuagénaire. Ce dernier ne s’y est pas opposé mais leur a demandé de procéder lui-même à cette opération afin qu’il puisse protéger sa maison. ‘’ Si vous creusez cette canalisation, l’eau pourrait déborder et pénétrer à l’intérieur de ma maison. Laissez-moi construire moi-même  cette canalisation en utilisant du sable, du moëllon et du ciment afin de protéger ma maison et celles des autres.’’ Les a-t-il imploré.     

Ces Imbonerakure se sont alors confiés à l’administrateur communal, qui a aussitôt ordonné l’emprisonnement de ce Viel homme. Pour l’emmener au cachot, les imbonerakure le frappaient sérieusement.   ‘’ Ils l’ont aussitôt arrêté sans aucune autre forme de procès et l’ont jetté comme un chien dans le cachot.’’ Révèle un des habitants de la place qui a assisté à la scène.  

Les informations en provenance de Gasenyi indiquent que ce vieillard a été incarcéré vers 8h, et après un certain temps sa santé a commencé à se détériorer. Vers 10h, ses codétenus, de même que ceratins policiers qui gardent ce cachot, ont donné l’alerte mais l’administrateur s’est opposé à ce qu’on porte secours à ce viellard, et ce malgré les supplications de la famille de la victime. Les sources de la RPA au sein de la police révèlent que l’administrateur communal est arrivé au cachot vers 15 h alors que le vieil homme agonisait déjà. Les mêmes sources font savoir que la victime a rendu son âme d’s son arrivée à l’hôpital. D’aucuns regrettent la mort de ce vieillard en commune Buganda. Une mort endossée à l’administrateur Pamphile Hakizimana que la population reproche de dictature et d’autres maux connexes.

Alerte à la maltraitance infantile au Burundi

La population  demande au gouvernement de se saisir de la situation des enfants sans assistance et victimes de mauvais traitements, mais également de sanctionner les auteurs de cette catégorie de crimes. C’est après qu’une femme du quartier Carama, zone Kinama de la commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, récemment arrêtée par la police pour maltraitance d’un enfant adoptif, ait été détenue une seule nuit avant d’être remise en liberté.

Il se prénomme Maël. C’est un nourrisson d’à peine une année et demie victime de mauvais traitements physiques. Il avait été adopté par une mère de trois enfants du nom de Rebecca Sibomana, résidant au quartier Carama de la zone Kinama, nous sommes dans la commune Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura.

Les informations recueillies sur place indiquent que Rebecca Sibomana s’était engagée à élever Maël depuis qu’il était encore bébé. L’enfant a par la suite commencé à subir des traitements inhumains de la part de sa tutrice. Les images défilant depuis peu sur les réseaux sociaux illustrent des coups sur le corps de l’enfant et un bras qui aurait subi une fracture interne.

Selon les voisins de Rebecca Sibomana, présumée auteure de ce crime,  l’enfant a été grièvement battu à l’aide de fils électriques par sa marraine qui lui  reprochait de se pisser dessus. Une accusation que la population locale juge d’incompréhensible en considérant l’âge de l’enfant.

Après de nombreux cris d’alarme des autres parents, la police a fini par appréhender la présumée responsable ce jeudi 16 avril, avant de l’incarcérer aux cachots du parquet de Ntahangwa.

Cependant, ce qui a fort offusqué et surpris plus d’un est le fait que, le lendemain, après sa comparution devant le parquet, celui-ci a décidé de libérer Rebecca Sibomana, et cela malgré les signes de violence physique que présente le corps de l’enfant. Des sources concordantes et dignes de foi révèlent que cette décision a été arrêtée après l’absence des témoins à charge, et le parquet de Ntahangwa de remettre l’audience à ce lundi 19 avril. Un autre vice relevé par la population est la réattribution de la garde de l’enfant à la présumée auteure du crime, juste après sa relaxation.

De ce fait, la population estime que la décision du parquet aurait été téléguidée par des personnes hautement placées. Elle implore l’intervention du gouvernement ayant dans ses attributions la protection de tous les citoyens, et en particulier celui les enfants, afin de sévir et de punir de façon exemplaire les coupables des crimes contre les enfants.

A titre d’information, un autre enfant du prénom d’Afsa a également été victime de ce genre de maltraitance  de la part de son père. C’était ce jeudi dans la province de Muyinga. L’homme a grièvement blessé à l’aide d’un bâton de berger sa petite fille de 3 ans l’accusant d’avoir commis l’adultère avec un autre enfant de 4 ans et a par la suite détalé.

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