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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Tanzanie : Des signes d’insécurité  dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

Tanzanie : Des signes d’insécurité dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

La peur est grande chez les réfugiés burundais du camp de Nduta, en Tanzanie. Le camp aurait été infiltré par des hommes armés. Samedi dernier, un des réfugiés a failli être tué par un de ces hommes armés.

C’est dans  la matinée de ce 02 mars  que  les réfugiés burundais du camp de Nduta ont commencé à voir les signes des  informations qui circulaient  dans le camp, faisant état d’une présence  de groupes armés. Un réfugié qui se rendait à l’hôpital a  été attaqué sur son chemin de retour par  un homme armé de fusil, la scène s’est passée dans la zone 1 de ce camp de Nduta. « A l'aube de ce samedi, un réfugié qui  venait de  l’hôpital  a croisé   un homme portant un fusil et qui parlait Kirundi. Il lui a intimé  l’ordre de  coucher par terre et de lui remettre tout ce qu’il possédait. Heureusement pour lui, il n’avait rien », témoigne un des  réfugiés du camp.

Cet homme armé a  par après contraint  sa victime d’aller toquer chez quelques voisins, qui fort heureusement  ne se sont pas laissés piéger. « Il lui a ordonné d’aller toquer  chez deux familles voisines, espérant qu’ils allaient  reconnaitre la voix de leur voisin et ouvrir. La  première famille n’a pas répondu mais la deuxième a répondu. Le père de cette famille a ouvert la fenêtre  mais n’est  pas sorti. Sa femme a finalement crié un secours. »

Ces réfugiés burundais  révèlent qu’ils ont depuis un moment des informations sur un plan de perturbation de la sécurité dans ce camp de Nduta, un plan qui aboutirait à l’expulsion  précipitée des réfugiés par le gouvernement tanzanien. Ces réfugiés disent toutefois ignorer si c’est un plan des gouvernements burundais et  tanzanien, qui ont déjà décidé  le rapatriement  bon gré mal gré  des réfugiés burundais.

Les réfugiés burundais  du camp de Nduta demandent la protection.

Ruyigi : De la criminalité à l’arme blanche inquiète les habitants du quartier Sanzu 3

Ruyigi : De la criminalité à l’arme blanche inquiète les habitants du quartier Sanzu 3

Un groupe de criminels armés de poignards et machettes sème la panique au sein des habitants du quartier Sanzu 3 au chef-lieu de la province Ruyigi. Vendredi 23 février, un habitant de ce quartier qui rentrait chez lui les heures avancées a été grièvement blessé puis étourdi par ces malfaiteurs.

 Intercepté par des gens armés de poignards et autres outils criminels, un jeune homme  a échappé de justesse à la mort. Ces criminels l’ont dangereusement battu et asséné un outil métallique sur la tête. La victime a aussitôt perdu connaissance. Sur le point de le poignarder, un voisin est vite intervenu et les malfaiteurs ont pris le large, raconte cet habitant du quartier Sanzu3. « Vendredi entre 22h et 23 h, l’on a tendu une embuscade à un citoyen qui rentrait chez lui, tout près d’une fontaine publique et d’une maison d’habitation d’un prénommé Michel. Ils l’ont alors attaqué, lui ont asséné un outil au niveau de la tête et il est devenu inconscient.  N’eut été le voisin qui s’est précipité à secourir la victime, les criminels étaient sur le point de l’achever avec un poignard. »  

Selon nos sources sur place, le lieu d’embuscade est un endroit où une plantation de fourrage domine le sentier et où se camouflent souvent ces malfaiteurs.

Mardi  13 février, une autre personne avait été agressée de la même manière à cet endroit par ces criminels, et 3 mois avant une personne y avait été tuée. A cet effet, les habitants du quartier Sanzu 3 demandent à l’administration et à la police d’agir en conséquence afin que la sécurité soit recouvrée dans cette localité, surtout démanteler le réseau en cause.  

Des sources administratives au chef-lieu de la province Ruyigi révèlent que la question a été évoquée dans la réunion de sécurité de ce lundi 26 février. Les mêmes sources affirment aussi que de tels crimes ne sont pas nouveaux dans cette localité.

Gitega : Les imbonerakure sèment la panique au sein de la population du quartier Shatanya

Gitega : Les imbonerakure sèment la panique au sein de la population du quartier Shatanya

Les habitants  de la commune Gitega, la capitale politique du pays, s'inquiètent des rassemblements organisés par les imbonerakure. Ces jeunes affiliés au parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ont organisé ces rassemblements ce 1er mars  en scandant des chansons qui ont effrayé la population.

La population, craignant ces activités des imbonerakure, sont les habitants du quartier Shatanya  de la commune Gitega et des environs de ce quartier. Ils indiquent qu'aux alentours de 17 heures ce vendredi 1er mars (heures du Burundi), un groupe d'imbonerakure a parcouru toutes les avenues du quartier Shatanya. C’était une cinquantaine  portant tous des vêtements qui ont des insignes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, décrivent des sources sur place.

Ce qui a le plus effrayé la population, c'est le message contenu dans les chansons qu’ils scandaient. « Ils chantaient  qu'ils allaient en découdre avec les membres des partis de  l'opposition. » Précisent nos sources.

Les habitants de Gitega demandent aux autorités compétentes et aux responsables du parti CNDD-FDD de mettre fin à ce comportement qui perturbe leur sécurité.

Nous n’avons pas pu joindre  Jacques Nduwimana, administrateur de la commune la commune Gitega.

Enième perturbation de la sécurité à l’ouest du Burundi

Enième perturbation de la sécurité à l’ouest du Burundi

Plus de 10 personnes, dont des agents de sécurité et des civils, ont été  tuées au cours d’une attaque d’individus armés survenue ce dimanche 25 février 2024 en zone  Buringa, commune Gihanga de la province Bubanza. Le mouvement rebelle RED-Tabara a revendiqué cette attaque, mais reconnait seulement  dans son bilan des militaires tués. Du côté du gouvernement burundais, il  accuse  de nouveau le RED-Tabara d’assassiner des civils avec la complicité du Rwanda.

C’est au-delà de 21h que les  habitants de la zone Buringa et dans ses environs disent avoir commencé à entendre des crépitements d’armes. Il s’agissait d’une attaque menée par un groupe d’individus armés. Dans cette attaque, plus de 10 personnes auraient été assassinées. Le gouvernement du Burundi, à travers un communiqué qu’il a sorti ce lundi 26 février, donne le bilan de 9 personnes tuées dont un militaire et parle d’une attaque menée dans un ménage de Buringa.

« Des terroristes du groupe RED-Tabara ont attaqué un ménage en plein deuil dans la localité de Buringa. Neuf personnes sont mortes sur le champ, parmi elles six femmes et un militaire qui intervenait pour secourir la population. »  Selon le communiqué du gouvernement, cinq autres personnes ont été blessés dont 3 femmes. Et pour ce qui est des dégâts matériels, il parle d’une moto et de deux véhicules dont un qui transportait une dépouille à la morgue incendiés ainsi qu’une permanence du parti CNDD-FDD vandalisée.

La Résistance pour un Etat de Droit, RED-Tabara, mouvement rebelle qui combat le régime du CNDD-FDD revendique en effet  l’attaque. Via son compte X, le RED-Tabara a déclaré avoir lancé deux attaques contre  « la position militaire à la rivière Mpanda et la position de chez Ndombolo à Buringa. » Pour ce qui est du bilan des dégâts, le mouvement rebelle  parle de « six militaires tués, une permanence du CNDD-FDD détruite, et des armes et munitions saisies. »

 Le Rwanda de nouveau accusé…

Dans son communiqué, le gouvernement du Burundi a  encore une fois accusé le Rwanda voisin de soutenir le mouvement RED-Tabara.  « Le gouvernement du Burundi déplore encore une fois le comportement du Rwanda qui entretient, entraine et arme le groupe terroriste RED-Tabara. Il exige l’extradition du cerveau de ce groupe terroriste hébergé au Rwanda. »

Cette attaque survenue de ce 25 février  à Buringa et revendiquée  par le mouvement rebelle RED-Tabara suit une autre qui a eu lieu  en décembre dernier à Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura et qui a été aussi  revendiquée  par le même mouvement.

Pour les deux attaques, des civils sont  assassinés. Et  que ça soit le gouvernement du Burundi ou le mouvement RED-Tabara, chacun accuse l’autre d’être derrière leur assassinat.

La population qui s’est entretenue avec la RPA, ne cache  pas son inquiétude face au contexte d’insécurité grandissante qui se remarque dans différents coins du pays.

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