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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Certains des acolytes de Bujumbura par soumission quittent d’ores et déjà Arusha

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Un climat d’intimidation à l’endroit des représentants des organisations de la société civile proche du Gouvernement burundais et ceux des confessions religieuses règne à Arusha en Tanzanie où se tient depuis le 27 Novembre la quatrième session des pourparlers inter-burundais. Certains ont commencé à quitter Arusha et rentrer sur Bujumbura, prétextant avoir d’autres obligations urgentes à honorer.

Selon nos sources sur place à Arusha, le Gouvernement a intimé l’ordre à tous ses alliés de le soutenir en signant un même document qui a été remis à l’équipe de la médiation. Le groupe qui était constitué par la société civile proche du pouvoir de Bujumbura, la Commission nationale de dialogue inter-burundais ‘’CNDI’’, et les confessions religieuses représentées par les membres de l’église Anglicane et de la communauté Islamique, a été contraint de signer et d’avaliser les propositions du gouvernement.

 

Selon toujours notre source, chaque membre de ce groupe devrait clarifier sa position par rapport aux propositions du gouvernement lors des séances d’évaluation qui se tenaient chaque soir. Certains représentants du Gouvernement auraient été terrorisés comme quoi ceux qui se rebelleraient contre la volonté du Bujumbura le paieront à leur  retour. Certains participants à cette quatrième session des pourparlers inter-burundais auraient eu peur et préféré  quitter Arusha précipitamment arguant que d’autres devoirs les appelaient au pays.

 

Des intimidations que le facilitateur Benjamin William Mkapa a dénoncées en séance plénière de ce mardi 5 Décembre.

 

Jusqu’ici donc, les travaux se déroulaient en quatre groupes, c’est à dire le groupe gouvernemental, l’équipe des opposants du pouvoir de Bujumbura, l’équipe de la société civile et celle de la société civile proche du pouvoir de Bujumbura et celui des confessions religieuses. Chaque groupe avait trois membres du bureau. Selon la volonté du facilitateur, les 12 membres des bureaux devraient se rencontrer pour dégager les points de divergence et de convergence émanant des documents remis à la médiation.

 

Selon nos sources à Arusha, Benjamin William Mkapa avait demandé que ces représentants des bureaux puissent confectionner une déclaration des points dégagés en un seul document. A sa grande surprise, ce travail n’a pas été accompli car ils n’ont pas pu se réunir, chose que le facilitateur a déploré lors de la séance en plénière qui a duré 45 minutes ce mardi.

 

Ainsi, Benjamin William Mkapaa décidé de rencontrer à huis clos  ceux qu’il a jugé être des ‘’leaders Clés ‘’. Il s’agit de Térence Ntahiraja, assistant du Ministre de l’intérieur mais aussi représentant du gouvernement dans les pourparlers inter-burundais à Arusha, l’Ombudsman burundais Edouard Nduwimana, les anciens chefs d’état Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, l’équipe des femmes, lesreprésentants des quatre groupes et Honorable Agathon Rwasa de la coalition ‘’Mizero y’Abarundi’’.

 

Certains participants à Arusha critiquent cette stratégie de la médiation et vont même jusqu’à croire qu’il y aurait un document préalablement conçu comme accord pour signature. Selon une source de l’opposition, l’accord attendu peut ne pas avoir lieu vu que le Gouvernement s’est fait représenter par un cadre d’appui et le parti au pouvoir par un simple commissaire, ce que le Facilitateur aurait mal apprécié et pris comme mépris.

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