Rescapés de ces massacres, ces réfugiés burundais ont été regroupés devant les bureaux de la MONUSCO. Le HCR leur a donné des tentes et d’autres matériaux pour se construire des abris temporaires. Cette organisation onusienne en charge des réfugiés les approvisionne également en vivres constitués de haricot, farine de maïs, huile de palme ainsi que du sel. Elle a également disponibilisé un camion-citerne pour leur apporter de l’eau.
Chaque famille a aussi bénéficié de bidons, de casseroles, d’assiettes, de seaux et de couvertures de la part toujours du HCR. En outre, l’Organisation CICR a construit pour ces réfugiés des latrines pour faire face au problème auquel ils étaient confrontés au début de leur regroupement devant la MONUSCO. Il leur donne également du bois de chauffage.
Quoique satisfaits de l’assistance de ces ONGs, ces demandeurs d’asile ne sont toujours pas fixés quant à l’octroi du statut de réfugié dans ce pays. Pour cause, ils ont refusé l’enregistrement biométrique que leur proposaient les institutions onusiennes en charge des réfugiés en collaboration avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Ces burundais expliquent que leur croyance religieuse est contre cette méthode d’enregistrement.