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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura tranquillise les rapatriés, le transit dans les camps d’accueil ne durera que deux jours

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12.000 réfugiés burundais en Tanzanie ont réclamé à être rapatrier volontairement d’après le ministre burundais de l’intérieur. Selon lui, ces réfugiés le seront d’ici la fin de l’année 2017. Et la moitié de ces réfugiés seront sur le sol burundais au mois d’Octobre 2017 a déclaré le ministre Pascal Barandagiye après une rencontre  avec les représentants du HCR au Burundi. 

 

Des centres de transit pour accueillir ces réfugiés sont déjà aménagés et un calendrier pour le rapatriement volontaire est préétabli. ‘’Il y a les centres de transit de Kajaga, de Gatare, de Nyabitare, de Ruyigi et de Songore qui les attendent’’, cite le ministre burundais de l’intérieur.

 

La rencontre de ce mardi 5 Septembre 2017 entre le Ministère de l'intérieur avec le HCR était de discuter du déroulement de ce rapatriement, ‘’on a élaboré différentes stratégies pour cela, notamment en exigeant des administratifs de sauvegarder les biens laissés par ces réfugiés. Ils passeront 48 heures dans ces camps de transit avant de les conduire dans leurs familles respectivement’’, annonce le ministre de l’intérieur Barandagiye. 

 

Cependant, des familles de réfugiés burundais inscrites au rapatriement volontaire au camp de Nduta en Tanzanie soupçonnent le contraire. D’après elles, elles devront passer plusieurs mois dans les camps de transit avant de rejoindre leurs anciens ménages. Des centres où ils pourraient rencontrer de mauvaises conditions de vies. 

 

Conséquemment, certaines familles ont commencé à quitter clandestinement le camp de Nduta pour rejoindre d’autres camps de réfugiés dans les pays de la sous-région.   

 

‘’Trois familles ont été arrêtées ce dimanche 3 Septembre 2017 alors qu’elles s’enfuyaient du camp. Deux se rendaient au Rwanda et l’autre en Ouganda. Elles disent craindre de passer 6 mois dans ces camps de transit où elles auront des cours d’éducation civique’’, raconte un chef de village du camp de Nduta. 

 

Ces familles arrêtées sont détenues au cachot de Nyamusivya dans le district de Kibondo en Tanzanie accusées de sortir du camp sans permission.

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