Le représentant de chaque famille parmi les 39, était invité le matin de ce mardi à passer au bureau du haut-commissariat des Nations pour les réfugiés pour signer une déclaration qu’ils acceptent de rentrer de leur gré. Ces familles se sont fait identifier comme sortissant de la mairie de Bujumbura et Bujumbura rural. Un choix significatif comme l’indique un de réfugiés du camp Nduta
‘’on a commencé par les ressortissants de Bujumbura pour convaincre ceux qui hésitent encore sous pretexte qu’il règne encore de l’insécurité au pays. Faire rentrer les réfugiés ressortissant de Bujumbura veut dire que s’il est possible qu’on rentre à Bujumbura, on peut aussi retourner dans n’importe quelle province du Burundi.’’
Identités douteuses de ces réfugiés, candidats au rapatriement volontaire.
Cependant plusieurs des réfugiés du camp ont des doutes quant à cette identité de l’équipe qui va ouvrir le rapatriement volontaire.
‘’Mais ce qui est curieux est que la plupart de ceux disent être des ressortissants de Bujumbura sont en réalité ressortissants de la province Makamba les communes de Nyanza-lac et Makamba’’ explique un des réfugiés du camp de Nduta.
Encore une fois, le jour du début de rapatriement reste inconnu. Ces réfugiés font aussi savoir que la date du rapatriement ne leur a pas été encore communiquée.
Cette campagne de rapatriement volontaire se fera province par province pour faciliter le transfert de ces réfugiés une fois au pays. Dans la soirée de ce mardi on a affiché 324 familles de la province Makamba qui feront la deuxième équipe qui va rentrer au Burundi. Cette équipe est composée en grande partie des ressortissants des communes Nyanza-Lac et Kayogoro.