Le ministre Mahiga a déclaré que la médiation a rencontré des difficultés surtout pour l’opposition en exil basée à Bruxelles.
« On a essayé de les convaincre, mais leur position est vraiment dure. On a aussi des difficultés avec le gouvernement burundais qui refuse de dialoguer avec ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise, dont ceux qui sont accusés de participation au putsch manqué de Mai 2015. Comme la communauté Est-africaine connaît tous ces problèmes, elle prévoit un sommet où tout cela sera discuté de façon permanente », explique le ministre.
Un travail en coulisse est opéré pour s’assurer du bon déroulement des activités et de la participation de tous, a confié Augustine Felipe Mahiga ministre tanzanien des relations extérieures, lorsqu’il répondait aux questions des journalistes au conseil de sécurité des Nations-Unies.