A travers la même déclaration, la Mission déplore la manière dont les efforts et les bons offices de l’ONU, de la communauté et organisations internationales « sont demeurés infructueux quant aux modalités de création d’un environnement électoral consensuel ».
En ce qui est de l’environnement de la campagne électorale, la MENUB indique qu’en comparaison avec les élections législatives et communales, il ya eu une réduction des activités électorales et un manque d’enthousiasme de la population. La MENUB ajoute avoir constaté que seul le parti CNDD-FDD a battu campagne à travers tout le pays.
Dans la déclaration, la MENUB n’a pas manqué de déplorer la manière dont la liberté de la presse demeure limitée, la non reprise des activités des médias privés et indépendants qui ont été détruits et brulés malgré les plaidoyers tant nationaux qu’internationaux auprès du Gouvernement du Burundi.
En définitive, la MENUB fait état d’une situation alarmante en ce qui est du respect des droits de l’homme. Elle cite entre autre les arrestations arbitraires, la détention des manifestants, des défenseurs des droits humains, d’opposants politiques et de journalistes, y compris de nombreux cas de tortures et de violation de droits humains commis au cours du processus électoral, ce qui a entrainé l’exode de nombreux burundais vers les pays voisins.
La MENUB conclut en rappelant l’appel lancé par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban-Ki-Moon demandant l’arrêt de toutes formes de violence, le respect des droits de l’homme ainsi que la reprise du dialogue.