Ces sources précisent aussi que les victimes de ces braquages dans les rues sont sans défense puisque la police n’intervient qu’après le forfait. Les victimes contactées affirment qu’il est difficile d’identifier les auteurs de ces vols communément appelés «catch», du fait de l’emprise physique qu’exercent les voleurs sur leurs victimes pour les immobiliser.
Du côté de la population, elle trouve incompréhensible que la ville de Ngozi soit confrontée à ces problèmes alors que les policiers font régulièrement des patrouilles. « Les interventions policières sont rarement rapides lorsqu’il y a la moindre alerte », a-t-elle indiqué.
Un officier de la police précise qu’un bon nombre de ces brigands viendraient de la ville de Bujumbura qu’ils ont quitté pour mener leurs opérations à l’intérieur du pays. « Deux suspects ont été arrêtés et sont au cachot de la police à Ngozi », ajoute-t-il.
LA POLICE SE DIT DETERMINEE A LUTTER CONTRE CE PHENOMENE.
Les responsables de la police indiquent qu’ils mènent des enquêtes avec l’objectif de poursuivre les interventions et les arrestations de tous les suspects. La police souligne que ces efforts ne vont pas s’arrêter dans les centres urbains. Elle indique que même les milieux ruraux ne sont pas épargnés par les voleurs. « C’est entre autre les récoltes sur pieds, les maisons défoncées et d’autres formes de banditisme » nous précisent nos sources.