En zone Kinindo au sud de la ville ou sur le bord du lac Tanganyika près du port de Bujumbura, la limonade fanta coûte 800 francs alors que le prix fixé par la Brarudi est de 700 francs. En plein centre-ville dans les bars et restaurants moyens, le fanta s'achète 1.000 francs voire 1.500 ou 2.000 pour des bars plus chers. 

 

La bière Primus de 75cl s'achète 1.600 francs dans les quartiers mais dans le centre-ville, il faut débourser au minimum 2.000 francs burundais. L'Amstel 72 cl coûte officiellement 1.800 francs mais s'achète entre 2.200 et 2.500 francs. La nouvelle bière Amstel Royale coûte 2.000 dans les quartiers ; mais atteint 2.500 francs et plus au centre-ville de Bujumbura. 

 

Les consommateurs jugent que ces prix sont exorbitants, en plus de la pauvreté à laquelle ils font face. Le plus étonnant est que la bière Heineken a été également revue à la hausse : la petite bouteille s'achète à 4.000 francs alors qu’elle coûtait 3.500 francs auparavant. 

 

Dans les bars, beaucoup de clients hésitent de plus en plus avant de commander une boisson. Ils s’enquièrent d’abord des prix pour être certains d’avoir les moyens de payer. A défaut, ils préfèrent retourner chez eux.

 

Les habitants de la ville de Bujumbura demandent au gouvernement Burundais de revoir à la baisse les taxes sur la consommation qui ont entrainé la hausse des prix de la Brarudi depuis le 1er janvier 2017. 

 

Cette hausse des prix  concerne aussi d’autres produits, puisque le gouvernement a rehaussé plusieurs taxes sur la consommation.