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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Risque d’éclatement des divisions au sein des Forces de défense

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Certains membres des forces de défense et de sécurité demandent au Chef de l’Etat de faire cesser la politisation et l’instrumentation des forces nationales. Déjà, la colère gronde chez certains agents de ces forces dont leurs parentés membres des partis de l’opposition sont jetées en prison, torturés et tués avec la complicité de leurs frères d’arme. Ces agents demandent en outre le respect des droits de tous les partis politiques en matière de liberté d’opinion et d’association.

Ces agents des forces de sécurité lancent cet appel au Président de la république parce que certains de ces agents affichent publiquement leur appartenance politique. De plus, ils sont sollicités et commandés par des administratifs et des jeunes Imbonerakure pour commettre des forfaits et crimes à l’endroit des membres des partis de l’opposition.

 

Parmi ces crimes figurent les emprisonnements arbitraires, les tortures, les disparitions forcées et des tueries dont certains sont attribués aux agents des Frces de défense et agents secrets. Les exemples récents étant ceux de Gitega et Kirundo. « C’est étonnant. Par exemple en date du 29, le parti CNL devrait ouvrir sa permanence sur la colline Manga. L’administrateur avait autorisé cette ouverture. Mais, le Colonel Nyamugaruka a refusé l’ouverture de cette permanence. D’après les investigations que nous avons faites, toutes les autorités administratives ont confirmé que c’est le Colonel Nyamugaruka qui a ordonné que les activités d’ouverture de cette permanence n’eussent pas lieu. Nous ne comprenons pas comment le colonel Nyamugaruka peut être dans l’armée et en même temps œuvrer pour un parti politique. On ne comprend pas comment le gouverneur de Gitega a ordonné aux forces de l’ordre d’enterrer une personne sur la colline Mahwa en commune Ryansoro alors que sa famille n’est pas présente. Et on explique que ce sont les services de la police présidentielle. Est-ce que devons-nous tous devenir des membres des partis politiques ? », a révélé un agent des forces de l’ordre.

 

Face à cette situation, il y a un risque des divisions au sein des Forces de défense et de sécurité. Certains militaires et policiers préviennent déjà que parmi les victimes de cette instrumentalisation de ces forces figurent leurs parentés. « Nous demandons au président de la République de traiter tous les partis politiques de la même manière. Aux commissaires et responsables des services de renseignements de se souvenir que ces individus qu’ils arrêtent sont des militants des partis politiques mais aussi nos frères, nos cousins et nos beaux-frères. Travaillons plutôt pour l’intérêt de la nation et pour les citoyens burundais et cessons ces pratiques d’incarcérer et d’enlever des gens innocents devenues monnaie courante ces derniers jours. Alors, ils veulent compéter avec qui ? », s’est-il interrogé.

 

Pour ces agents des Forces de défense et de sécurité, l’urgence s’impose au président Pierre Nkurunziza de faire cesser cette pratique avant qu’il ne soit trop tard.

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