Ce plan qui a été préparé par le parti Cndd-Fdd vise l’élimination physique des militants du parti CNL en particulier les leaders de ce parti dans différentes communes de la province Bujumbura. Cette province compte plusieurs militants du parti CNL, ce qui fait peur au parti Cndd-Fdd.
Les sources de la RPA au sein du parti au pouvoir indiquent que les auteurs de ce plan sont le député Zénon Ndaruvukanye et membre du comité des sages du parti Cndd-Fdd, le député Emmanuel Nkunzimana, natif du chef-lieu de la commune Mubimbi, Ezechiel Nibigira, ministre des affaires étrangères et de la coopération. Il fut également responsable de la ligue des Imbonerakure au niveau national. Il y a également Melchiade Nzopfabarushe, natif de la zone Migera en commune Kabezi, Jean-Kennedy Nsamniro, également natif de la commune Kabezi et cadre de la SRDI-Imbo en commune Gihanga de la province de Bubanza ainsi qu’Emmanuel Nkeshimana, responsable du parti Cndd-Fdd en province Bujumbura et cousin du député Zénon Ndaruvukanye.
Selon nos sources, les places qui ont été choisies pour la tenue de ces réunions sont notamment la permanence du Cndd-Fdd en commune Mutimbuzi sise au quartier Kajaga et les bureaux qui abritent la commune Nyabiraba. La permanence située à Kajaga est proche d’un bar-restaurant dit ‘’Miami’’ appartenant au député Zénon Ndaruvukanye. C’est ce même bar-restaurant qui sert de lieu de réception des participants à ces réunions. Ceux qui sont conviés à ces réunions sont contactés par téléphone un à un pour se rassembler au lieu de destination en provenance de différentes communes. Leurs frais de déplacement et de communication sont assurés par Melchiade Nzopfabarushe, Ezéchiel Nibigira et Jean-Kennedy Nsamaniro. Les mêmes sources ajoutent que, Zénon Ndaruvukanye en collaboration avec Nathanaël Nimbona président de la commission électorale provinciale indépendante à Bujumbura et les présidents des commissions électorales communales sont en train d’inventorier les militants du parti CNL qui figurent sur les listes des candidats conseillers communaux. Ce sont eux qui devront être exécutés en premier lieu et/ou emprisonnés suite aux montages qui seront orchestrés contre eux. Nos sources concluent en précisant que ce plan doit être exécuté avant la tenue des présidentielles, prévue au mois de mai 2020.
