Les arrestations se poursuivent à l'ETB Bubanza. En plus des 3 élèves qui ont été arrêtés lundi, 4 autres ont été interpellés ce mercredi. Ces derniers sont Zabulon Niyiragira de la 3^ème année section conducteur des travaux, Fabiola Nsengiyumva et un certain Ildefonse, tous de la 2^ème année section informatique de maintenance. Ils sont tous accusés de complicité dans le plan visant à éliminer certaines autorités de l’ETB.

Selon nos sources, tous ces élèves arrêtés sont membres du club des Imbonerakure de l’ETB Bubanza, un club portant le nom de " Club Lumière ". C’est ce club qui fournit les représentants des élèves de cet établissement depuis sa création en 2009.

Selon toujours nos sources, il n’y a pas longtemps que Nzisabira Didace, le directeur d’internat de l’ETB Bubanza et auteur de ces arrestations, avait passé à tabac deux élèves de cette école à savoir Nsengiyumva Guy Fleury et Nsabimana Daniel aujourd’hui au cachot. Le crime leur reproché serait de rouler pour le parti CNL, ce qui est considéré comme un affront, si pas une insulte pour certains ténors du parti de l'aigle.

Un bras de fer qui s'observe entre le directeur de l’ETB Bubanza et ses collaborateurs qui veulent lui démontrer qu’ils sont plus influents que lui est à l’origine de cette situation, selon toujours nos sources sur place. Les adversaires du directeur sont entre autre le directeur technique, le directeur d‘internat du nom de Nzisabira Daniel ainsi que Céline Niyonzima, économe au dit établissement. Le fond du complot serait de discréditer le directeur de cette école qui serait un proche de Pascal Nyabenda, actuel président de l'assemblée nationale.

Côté enseignants, ils regrettent que les différends entre ces autorités soient à l'origine de la perturbation des activités scolaires. Et ces enseignants menacent de suspendre la passation des examens si jamais ces arrestations des élèves innocents se poursuivent.

Pour le moment, sept élèves sont dans les mains de la police, un effectif qui peut augmenter vue l'ampleur de cette mésentente surtout que la partie adverse préfère les voir croupir en prison que les voir militer pour le parti CNL.