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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Des anciens  employés  de la Sogestal Kirimiro réclament  plus d’un milliard

Des anciens employés de la Sogestal Kirimiro réclament plus d’un milliard

 Le personnel de la Société de Gestion des Stations de Lavage du Café (Sogestal  Kirimiro) réclame les arriérés de 18 mois de salaires. Les familles de ce personnel  sont en détresse. Ils demandent aux responsables de la filière café et au ministère de l’agriculture et de l’élevage de les rétablir dans leurs droits.

 Le personnel de l’ancienne Société de Gestion des Stations de Lavage du café (Sogestal Kirimiro) réclament  le salaire du mois d’août 2018 jusqu’au mois de mars 2020.

Au total, ils sont au nombre de 230, leurs contrats de travail ont été résiliés  en  mars 2020. Ces centaines d’employés licenciés  précisent que cette société a été dissoute le même mois de mars 2020 et ses activités gérées par l’Office pour le Développement du Café du Burundi ODECA tout en ayant des retards de payements de 18 mois.

Depuis la résiliation  des contrats de travail, les concernés disent avoir saisi différentes instances gouvernementales mais en vain à cause, selon eux, des intérêts des anciens dirigeants de cette société.

Les familles des employés licenciés ne savent pas à quel Saint se vouer suite à la vie difficile qu’ils mènent actuellement. Ils indiquent que certains de leurs enfants ont été renvoyés de l’école, et que d’autres ont été chassés des maisons louées.

Pour le moment les 230 employés  de l’ex-Sogestal Kirimiro réclament en totalité une somme d’ 1 milliard 80 million de francs burundais.

Ces employés licenciés se sont confiés à l’administration provinciale de Gitega, à l’inspection du travail, au  tribunal du travail, jusqu’à l’institution du Président de la République et  rien n’a été fait.

La commission de liquidation des stations de lavage du café ne s’est pas encore exprimée sur le dossier. De même que le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage.

 

Descente aux enfers de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC

Descente aux enfers de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC

L’appât du gain, tel est la raison derrière les magouilles orchestrées par le vice-président du Conseil d’Administration de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC en vue de s’accaparer la place de président dudit conseil. Des appétits gloutons qui ont pris de l’ampleur avec l’arrivée d’un don allemand que ce dernier voulait détourner sans laisser de traces.

Le malaise qui était latent depuis un certain temps a éclaté avec le début du mois d’Avril 2022. A cette époque, une réunion du conseil d’administration qui devrait finaliser le rapport à présenter lors d’une réunion en assemblée fut boycottée et empêchée par un groupe d’actionnaires parapublics dirigé par Charles Ndagijimana alors vice-président du même conseil d’administration. La raison avancée était qu’ils ne pouvaient plus siéger aux côtés du docteur Christophe Sahabo alors directeur général de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC à qui ils reprochaient une mauvaise gestion et des pratiques frauduleuses. Mais en réalité, selon certains actionnaires privés qui se sont confiés à la RPA, cela n’était qu’un prétexte pour l’évincer après qu’il se soit opposé à ce que cet actionnaire majoritaire du gouvernement retire de l’argent injustifié pour ses propres intérêts. Et, révèlent toujours nos sources, pour ne pas constituer un frein au bon déroulement de cet hôpital, le docteur Christophe Sahabo a présenté sa démission, ce qui n’a pourtant pas empêché le même Charles Ndagijimana à continuer à semer le désordre, allant même jusqu’à renverser les organes dirigeants dudit conseil d’administration qui ne lui facilitait pas la tâche dans ses magouilles. Pourtant, le code des sociétés est clair en ce qui est de l’organisation de la transition en cas de vacance d’un ou des administrateurs. En effet, l’article 355 stipule que : ‘’ En cas de vacances par décès ou par démission d’un ou plusieurs administrateurs, le conseil d’administration peut, entre deux assemblées générales, procéder à des nominations à titre provisoire jusqu’à la prochaine assemblée ordinaire qui, soit ratifiera la ou les nominations décidées par le conseil d’administration, soit mandatera de nouveaux administrateurs sans que, pour autant, les délibérations auxquelles ont participé les administrateurs soient entachées de nullité’’.    

Mais Charles Ndagijimana a passé outre cette disposition en s’autoproclamant  président d’office, et en nommant par la même occasion un nouveau directeur général a.i de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC en la personne du docteur Sylvain-Pierre Nzeyimana, lequel était son bras droit depuis.   C’est ce dernier qui lui a permis de mettre la main sur une somme de plus d’un million de dollars américains de don octroyé à cet hôpital par l’Allemagne. C’est ce détournement qui a d’ailleurs poussé l’Allemagne à suspendre la dernière tranche de sa donation vu que jusqu’aujourd’hui, l’actuelle équipe dirigeante n’a pas pu fournir les pièces justificatives de ce à quoi tout ce montant a servi. C’est ainsi qu’ils ont alors remplacé les membres siégeant dans les assemblées générales, violant encore une fois une des dispositions de la loi qui veut que le relais soit transmis par l’ancienne équipe. Ici, c’est sans oublier que le même président autoproclamé s’est arrogé le droit d’engager les actions des gens en leur absence et  sans les consulter au préalable, ce qui est également contraire à la loi en la matière car seules les juridictions en sont habilitées.

Le but de toute cette gymnastique était d’effacer complètement toute trace des actionnaires privés afin de couvrir le coup des détournements du million de dollars de la coopération allemande.

Mais, selon l’analyse des experts en économie contactés par la RPA, cela pourra lui coûter cher car il ne lui sera pas aisé de faire correspondre le bilan aux rapports des auditeurs. Pour le moment, la question que se posent plus d’un est de savoir pourquoi Charles Ndagijimana n’a jamais été poursuivi  par la justice burundaise pour falsification, faux et usage de faux ou abus de confiance alors qu’il a présenté des documents prouvant que l’Etat burundais est désormais actionnaire majoritaire dans l’hôpital KIRA SWISS CLINIC au moment où il existe des rapports qui portent sa signature, lesquels rapports prouvent que les actionnaires privés détiennent plus de 60% de l’actionnariat.

 

Un nouvel actionnariat qui fait froid au dos aux actionnaires

Les actionnaires privés se disent très inquiets suite à la réticence du commissaire aux comptes qui, au cours des assemblées générales tenues le vendredi 25 Août cette année 2023, n’a pas fait de rapport sur le nouvel actionnariat vu que ce dernier ne correspond pas avec les bilans comptables lui présentés alors que la comptabilité doit aller de pair avec l’investissement.

Un autre point qui suscite l’appréhension de ces anciens actionnaires majoritaires récemment rétrogradé à la minorité concerne la gestion d’un tel hôpital confié à l’Etat au moment où depuis la prise de pouvoir des actionnaires parapublics, le chiffre d’affaire de cet établissement sanitaire n’a cessé de dégringoler. ‘’ Quand une société passe du privé au public, vous vous doutez bien que cela doit alarmer les actionnaires privés qui sont au courant de comment l’Etat gère ses sociétés. Au fait, ils craignent la dépréciation de leur société. Ce qui nous inquiète, c’est que depuis qu’ils ont pris les commandes en Avril 2022, presque tous les équipements sont tombés en panne, sans parler de certains services qui ont été fermé après le départ d’une grande partie du personnel médical qualifié. Bref, aujourd’hui, l’hôpital KIRA n’a plus le standard qu’il avait avant 2022.’’ A révélé un des actionnaires privés qui a participé aux deux récentes réunions en assemblée générale. Ce dernier fait savoir que, à l’allure où vont les choses, ce nouvel actionnariat ne va qu’enterrer définitivement l’hôpital KIRA, à défaut de le réduire au rang des autres hôpitaux publics faute de moyens. ‘’ Aujourd’hui, il va falloir qu’il y ait une forte injection de fonds pour réhabiliter tous les équipements endommagés. Mais qui va le faire puisque l’Etat n’en a pas les moyens ? C’est vraiment un sérieux problème. Pour le moment, l’hôpital travaille à perte et l’Etat ne va rien en tirer. Nous craignons que notre hôpital ne soit relégué au même niveau des hôpitaux publics à l’instar de l’hôpital Prince régent Charles ou la Clinique Prince Louis Rwagasore.’’S’est-il insurgé.

Nos sources au sein du personnel de l’hôpital KIRA font savoir qu’aujourd’hui, cette structure sanitaire devient plus un hôtel qu’un hôpital car les bilans médicaux se font ailleurs pour raison de panne des équipements médicaux et du départ du bon personnel médical. A titre illustratif, deux scanners dont disposent cet hôpital, à savoir un de 64 barrettes et l’autre de 16 barrettes, tous de marque TOSHIBA, sont tous en panne, de même que l’endoscope pour la gastroentérologie. Et les mêmes sources d’ajouter que bientôt, les malades ne pourront plus pouvoir être transportés ailleurs pour faire ces examens vu qu’il n’y a qu’une seule ambulance encore fonctionnelle, laquelle risque aussi d’être mise hors circuit faute d’entretien.

 

 

Des fonctionnaires de l’Etat non rémunérés depuis plus d’une année

Des fonctionnaires de l’Etat non rémunérés depuis plus d’une année

Plus d’une année après leur embauche, certains  fonctionnaires  de l’Etat  n’ont pas encore  perçu leurs salaires. Certains dossiers seraient  bloqués au niveau du ministère de la fonction publique. Ces fonctionnaires font savoir qu’ils mènent une vie très difficile.

Ces nouveaux fonctionnaires de l’Etat qui n’ont pas  encore touché leurs salaires depuis le début de leur travail se trouvent dans différents ministères. Certains indiquent qu'ils prestent depuis une année et demi. Notre source parmi eux fait savoir qu’ils se rendent souvent au ministère de la fonction publique pour demander l'état d’avancement de leurs dossiers.

‘’Nous nous rendons  au ministère de la fonction publique pour faire des réclamations  et puis cela nous prend beaucoup de temps parce que ce ministre est vaste. Tout dépend de  l’étape  où  se trouve un dossier mais sache qu’un dossier passe dans six bureaux. Pour la plupart de ceux qui n’ont pas encore touché leurs salaires, leurs dossiers sont au complet.’’   Explique la source  qui ajoute qu’ils comprennent  pas comment ils viennent de passer toute une année et demi sans  percevoir leurs salaires alors qu’auparavant  les  nouveaux fonctionnaires  touchaient le premier salaire au plus tard après trois mois de prestation.

‘’Nous ne faisons  pas de réclamation de masse, mais chacun suit son dossier. On nous dit que notre question sera traitée après celui des retraités. Si tu n’as pas une connaissance ou si tu ne donnes pas des pots-de-vin, il sera difficile de toucher ton salaire. Et peu  d’entre nous ont des connaissances  qui plaident pour eux.’’

Déo Rusengwamihigo, le ministre de la fonction publique, du travail et de l'emploi fait savoir qu’il n’est pas possible qu’un fonctionnaire puisse travailler pendant une année et demi sans toucher son salaire sauf s'il y a un problème dans son dossier. Toutefois, le ministre Déo Rusengwamihigo  demande aux  concernés de se présenter à son bureau à partir de ce jeudi 07 Septembre 2023.

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda  mécontents de leur traitement

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda mécontents de leur traitement

Les travailleurs contractuels  de l’hôpital de Kiganda  en  province  Muramvya (centre du pays)  réclament la mise en application de la nouvelle politique salariale et le déblocage administratif.  Ils ne bénéficient  pas encore  de leurs annales  malgré le feu vert donné par le ministre de la fonction publique au mois de mai 2023.

 

L’hôpital de Kiganda emploie une trentaine de  travailleurs contractuels. Ceux-ci  déplorent qu’aucun d’eux  n’a bénéficié des annales depuis l’embauchement des travailleurs contractuels  par cet hôpital.

 ‘’Nous voudrions que vous nous aidiez à demander au directeur de l’hôpital de Kiganda et  à la responsable administrative  et financière,  pourquoi ils ont refusé de passer au déblocage administratif. Depuis que l’hôpital a engagé des contractuels en 2010, aucun d’eux n’a eu ces annales.’’ Déplore un des employés contractuels de l’hôpital  Kiganda.

En plus de ces annales, ces contractuels de l’hôpital de Kiganda  demandent d’être payés en considération de  leur niveau d’étude  et de leur ancienneté.

‘’Nous demandons aussi  que  la nouvelle politique salariale soit  appliquée. A chaque fois que nous réclamons cela, ils nous disent   qu’ils attendent l’ordre du ministre de la santé. Pourtant, nous savons que depuis le mois de mai cette année 2023, le même ministre  a  donné l’ordre aux directeurs provinciaux de la santé  de nous traiter comme d’autres fonctionnaires, nous payer sur base de nos  diplômes et  anciennetés.’’ Ajoute la même source.         

Libère Nahumuremyi, directeur de l’hôpital de Kiganda n’a pas encore réagi aux lamentations  de ses employés.           

      

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