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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le recrutement à l’hôpital Mpanda est décrié.

Les candidats et employés demandent l’annulation du test de recrutement dernièrement fait à l’hôpital de Mpanda en province Bubanza. Ils accusent les responsables de l’établissement sanitaire de favoritisme dans l’octroi des résultats

L’appel d’offres à l’hôpital de Mpanda a été lancé en date du 13 septembre 2021 et la passation du test par les candidats retenus a eu lieu le 22 octobre dernier. Les sources de la RPA  précisent que ces candidats étaient au nombre de 27 après que 8 candidats aient été exclus au cours de la présélection pour dossiers incomplets.

Selon nos sources parmi les candidats,  le test écrit  était coté sur 60 points et les dossiers sur 40. Les inquiétudes de certains employés de cet hôpital et certains candidats se situent sur les résultats octroyés dans la rubrique dédiée aux dossiers. Au moment où la commission d’évaluation présélectionnait les candidats sur base de leurs dossiers, nos sources ont été surpris de trouver que plus  de la moitié des candidats ont obtenu une note de O.

D’après les copies des  résultats que la RPA a pu se procurer, 12 candidats sur 23 qui ont passé le test ont obtenu cette note de 0 sur 40. Seuls 6 candidats ont pu obtenir le maximum  tandis que 4 candidats ont eu  une note comprise entre 10 et 30.

Nos sources indiquent que ce sont les responsables de cet hôpital qui ont donné ces notes et qui ont corrigé l’évaluation écrite par favoritisme pour arriver à embaucher ceux qu’ils désirent.

Nos différentes sources, employés et candidats convergent sur un souhait d’annulation du test. Ils demandent  un autre test supervisé et corrigé par un groupe du ministère de la santé  car n’ayant pas confiance en l’équipe des responsables de l’hôpital de Mpanda.  

La rédaction de la RPA a téléphoné Kanyamuneza Glory, la directrice administrative et financière de l’hôpital de Mpanda , elle l’a renvoyée au directeur de l’hôpital. Ce dernier, Aime-Fabrice Niyonkuru, n’a pas voulu s’exprimer.

Une dictature au sein de la Croix Rouge Burundi.

Les employés de la croix rouge s’insurgent contre le mauvais traitement  dont ils sont victimes de la part du secrétaire général au niveau national. Les contrats de certains employés sont modifiés sans explications tandis que d’autres employés sont chassés de leur poste sans préavis ni indemnités.

Certains employés de la croix rouge demandent l’intervention des hautes autorités du pays pour résoudre différents abus  qui s’observent au sein de la croix rouge. Ces employés se plaignent qu’ils sont maltraités par le secrétaire général de la croix rouge où certains avec des contrats indéterminés trouvent ces derniers modifiés sans savoir la vraie raison.

Comme prétexte, ces employés sont soit informés que les projets sur lesquelles ils travaillaient ont été terminés alors les autres employés du même projet continuent à travailler. Soit encore, on leur accuse des vols dans le but de les chasser du travail. Ces employés donnent l’exemple d’une certaine Philomène NIYONGERE,  comptable de la croix Rouge à Bujumbura dit Rural avec un contrat indéterminé depuis 2008 qui a été chassé cette année accusée de vol sans qu’elle puisse se justifier. Il en est de même que son collègue Grégoire de la province Bubanza. Et à la tête de ces abus se trouvent le secrétaire général de la croix rouge et sa clique comme le témoigne cet employé. « Nous les membres de la croix rouge de même que les employés, nous demandons aux institutions du pays surtout au  président de la république de suivre de près l’injustice, les vols, les menaces et le mauvais traitement dont nous sommes victimes. Ceux qui avaient des contrats indéterminés ont vu  leurs contrats modifiés pour  leur donner  des contrats déterminés. Et tout cela est fait par  le secrétaire général de la croix rouge et son groupe chargé du suivi des employés ».    

Ces employés font savoir aussi que personne n’a le droit de dire ce qui ne va pas au sein de la croix rouge ou demander quoi ce soit en rapport avec les problèmes internes si elle ne veut pas être chassée. Le cas illustratif est celui d’un nommé Innocent. Ce dernier a osé dire ce qui ne va pas à Bubanza. « Celui qui ose demander quoi que ce soit, il est torturé, persécuté ou chassé définitivement sans le respect de la loi. Parmi ceux qui ont été déjà chassés figure le chauffeur de Bubanza, un nommé Innocent, et un autre employé de Bujumbura Rural, un  nommé  Claude », a- t- il ajouté.  

Nos sources au sein de la croix rouge indiquent qu’il est incompréhensible de voir la façon dont on chasse un employé aujourd’hui et  le remplacer immédiatement. Selon nos sources, tout se planifie à l’avance car même les employés sont chassés en violation de la loi. En plus, nombreux parmi ces employés ont été chassé en 2021.

A ce propos,  la rédaction de la RPA a contacté Monsieur Anselme KATIYUNGURUNZA, le secrétaire général de la croix rouge, mais il n’a pas décroché son téléphone.

La grève continue à Afritextile malgré la séduction de la direction.

Certains parmi les employés de l‘entreprise AFRITEXTILE ont repris leur travail le matin de ce vendredi. Notre source dans cette entreprise indique que le peu d’employés  qui se sont présentés au travail ont été tentés par les primes des heures supplémentaires qu’ils reçoivent  dans leurs services. Selon cette source, le mouvement de grève continue pour le reste d’employés.

Selon notre source au sein d’AFRITEXTILE, les employés qui se sont présentés au travail sont du département de peinture et impression. Cette source indique que ces employés sont moins nombreux et ont été tentés par les quelques primes des heures supplémentaires qu’ils bénéficient. Ce sont ces primes qui les ont poussés à boycotter le combat qu’ils faisaient ensemble avec leurs camarades comme l’un des grévistes le mentionne. « C’est une petite poignée des employés qui a repris le travail. En fait,  ce sont des gens qui travaillent dans les services  de peinture et impression. Par ignorance, ils ont été séduits par les primes qu’ils  reçoivent pour des heures supplémentaires et des primes de nuit  car  ils travaillent les nuits  et quelques samedis .Ce sont ces primes qui ne sont mêmes pas un salaire qui viennent de les séduire. Et pourtant, ils oublient que ces primes des heures supplémentaires et des primes de nuit  peuvent être arrêtées  à tout moment ».

 A part ces employés qui ont abandonné la lutte, les autres continuent a observé leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs problèmes soient résolus, ajoute notre source. « Les autres ne vont lâcher le combat.  Par exemple,  ceux qui se trouvent dans les départements de tissage et filature ainsi que d’autres vont maintenir le mouvement de grève ».

 Les informations en provenance d’AFRITEXTILE font savoir qu’il y en d’autres employés qui sont en train d’être séduits par les responsables pour qu’ils arrêtent ce mouvement de grève et regagnent leur travail.

Jusqu’à présent, la rédaction de la RPA n’a  pas encore trouvé Taruk Bachir, le patron de l’AFRITEXTILE,  pour qu’ils s’expriment sur ce mouvement de grève.

Arrestation de plus de dix employés d’Afritextile par la police

Le matin de ce jeudi, la police a procédé à l’arrestation de plus de dix employés  de l’entreprise Afritextile parmi les employés qui observaient un mouvement de grève. A leur deuxième jour d’arrêt d’activités, la police a d’abord dispersés les employés avant de procéder aux arrestations. Ces employés s’étaient présentés à l’entreprise dans l’espoir de rencontrer le patron d’Afritextile.

Pour ce deuxième jour du mouvement de grève, les employés de l’entreprise Afritextile s’étaient  présentés à  l’entreprise afin de  solliciter la rencontre avec le patron, Taruk Bachir. A leur arrivée, ils ont été intimés l’ordre de reprendre les activités après avoir signé  des engagements. Chose qu’ils ont refusé de faire. « C’est un ordre que le DG a donné.  Signer quelques  engagements pour reprendre le travail. Mais personne n’a  voulu signer sur ce document. Après le DG a appelé la police pour nous disperser. Il a indiqué que celui qui veut travailler pouvait  entrer et que celui qui ne le voulait pas de rentrer », a indiqué un des employés.

Ils ont refusé de signer ces nouveaux engagements  exigeant d’abord la résolution  des problèmes à l’origine du mouvement d’arrêt des activités.  La situation n’a pas bien évolué à cette entreprise Afritextile. La police dirigée par le commissaire de la police en commune Ntahangwa a dispersé les grévistes et  a arrêté plus d’une dizaine d’entre eux, comme le souligne notre source. « La police a commencé à nous disperser pour que nous quittions le lieu. La police a même arrêté quelques-uns parmi nous. Ils les ont embarqués dans leurs véhicules. C’est dommage car les choses commencent à s’empirer ».

Plus de 10 employés ont été arrêtés et ont été tabassés selon toujours notre source. Leur lieu de détention est jusqu’à maintenant inconnu.

Dans l’interview qu’il a accordée à  nos confrères de la radio Culture, Gilbert NZEYIMANA directeur  de l’Afritextile a  fait savoir qu’il connait  et comprend les doléances de ses employés et a promis de  trouver une solution.

Jusqu’à présent, notre rédaction n’a pas encore pu joindre  Taruk Bachir, le patron de l’entreprise Afritextile.

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