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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Début ce mercredi de la démolition des maisons anarchiquement construites en Mairie de Bujumbura.

Les activités ont démarré en commune Ntahangwa et étaient supervisées par les agents de la Mairie de Bujumbura. Néanmoins, des irrégularités se font déjà remarquées. Certains propriétaires avaient eux- même démolis leurs maisons en respectant les normes de l’urbanisme et la mairie les a obligé de reculer encore une fois de quelques mètres sans pour autant indemniser les personnes lésées.

Depuis ce mercredi, la mairie de Bujumbura a commencé la démolition des maisons érigées en violation du règlement de l’urbanisme. Deux mois avant, la mairie avait mis en garde tout propriétaire qui s’était refusé d’exécuter les injonctions émanant du ministère de l’intérieur. Malheureusement, certains habitants regrettent que les agents de la mairie aient exagéré en dépassant largement la distance exigée par l’urbanisme.

Selon nos sources, certains propriétaires qui avaient démolis leurs maisons avant de les réhabiliter au-delà des 6 mètres réglementaires se sont vus sommés de reculer encore de 8 mètres et d’observer ainsi une distance de 14 mètres. D’où leurs grognes vu que les indemnisations sont octroyées sure base des 6 mètres réglementaires. Un des propriétaires  lésés témoigne. « Au début de ce projet, ils disaient aux habitants de laisser six mètres depuis la route principale. Ces derniers ont obtempéré et ont mis ces instructions en exécution.  Par la suite, les habitants ont essayé de réhabiliter ce qui restait de leurs habitations. Mais très récemment, les agents de la mairie sont revenus et ont commencé à mettre des croix sur les maisons nouvellement construites en nous indiquant qu’il fallait finalement laisser 14 mètres. Imaginez-vous par exemple celui qui a démoli sa maison en étage et qui l’avait reconstruite à nouveau pour être par après obligé d’abattre encore les murs. Vous trouvez ça normal ? Si ta parcelle mesure 20 mètres sur 20 ou dix mètres sur 20 et qu’on t’oblige de laisser 14mѐtres, qu’est ce qui va rester de ta parcelle? Même s’ils disent nous avoir indemnisés, c’est faux car cela ne couvre pas les quatorze mètres », déplore un habitant.    

Pire encore, selon ces habitants, même cette indemnisation des 6 mètres n’a pas été donnée à tous les propriétaires concernés. Cet habitant de Kinama indique que c’était des pleurs et des lamentations qui ont caractérisées ce premier jour à tel enseigne que certains ont même eu des malaises tandis que d’autres ont piqué des crises cardiaques.  « A Kinama, il y a une partie de propriétaires qui n’ont pas été indemnisés. Mais,  cela n’a pas empêché que  toutes les maisons soient démolies ! Le seul prétexte de la mairie est que les habitants ont été payés pour la partie concernée  par le règlement de l’urbanisme. Mais, ce n’est pas du tout vrai car, il y a ceux qui n’ont pas encore été payés. Il y a une dame surnommée Maman Désiré qui a fait une crise cardiaque. Elle a vite été transportée à l’hôpital à cause de ce qui lui est arrivé. C’est dommage et très étonnant. Depuis Mutakura jusqu’à Gikoma, ils ont tout démoli sans exception », a- t- il ajouté.

De plus, personne n’était autorisé à prendre une photo ou une vidéo de ce qui était en train d’être fait par la mairie. En effet,  des jeunes garçons soupçonnés d’être des Imbonerakure confisquaient les téléphones de celui qui s’y hasardait et les restituaient à leurs propriétaires moyennant paiement d’une somme de 20 mille francs burundais.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Jimmy Hatungima, le maire de la ville de Bujumbura.

Le commissaire provincial de Cibitoke soupçonné de vouloir détourner l’argent des motards de Rugombo

Les taxis motards de la commune Rugombo en province Cibitoke  s’insurgent contre la décision du  commissaire provincial de la police. Ce dernier leur exige chacun une somme de 20 milles francs pour peindre les motos d’une couleur spécifique aux taxi- motos de ladite commune. Une somme jugée trop élevée par ces conducteurs de motos qui suspectent que l’autorité policière veut  détourner une partie de cet argent.

Chaque conducteur de taxi moto de la commune Rugombo doit payer une somme de vingt mille francs burundais pour que sa moto soit peinte d’une couleur spécifique  aux motos taxi de ladite  commune. Selon ces conducteurs, c’est Bizumuremyi Jean Baptiste alias Mpagaze, le commissaire provincial qui a donné cet ordre. Mais, les concernés trouvent la somme trop élevée et injustifiée. L’un d’eux explique : « Ici à Rugombo, nous avons un sérieux problème. Le commissaire provincial de la police veut nous prendre de l’argent. Actuellement,  chaque moto de la commune Rugombo doit être peinte sur son garde boue de devant et derrière. Cela se fait au bureau communal. Avant, on a d’abord obligé cela aux taxis motards de Buganda et maintenant c’est notre tour. Mais, nous nous demandons à quoi sert tout cet argent qui va jusqu’à vingt mille francs alors que nous payons chaque jour  les frais de stationnement ».

Le poids des multiples collectes d’argent   pour diverses raisons commencent à peser lourd sur ces taxis motards de la commune Rugombo.  Ces derniers ont tenté d’obtenir des explications mais le commissaire  les a insultés, dénoncent-ils. « Récemment, on nous a fait payer dix mille francs pour chaque moto  en nous disant que c’est pour la construction des routes. Et voilà, nous sommes encore une fois de plus obligés de payer une somme de vingt mille francs juste pour une petite quantité de peinture qu’on met sur nos motos. Où allons-nous nous plaindre vraiment. Nous avons même essayé de lui demander l’objectif de cet argent et il nous a répondu que nous avons un problème mental et que ce n’est pas nous qui vont payer mais plutôt nos patrons. Est-ce que cela veut dire que nos patrons  donc méritent  de travailler à  perte ? », s’interroge notre source.

Ces motards interpellent  le président de la république et l’autorité hiérarchique du commissaire qu’est le ministre de l’intérieur pour suspendre cette décision.

Aujourd’hui, aucune moto n’a le droit de travailler sans avoir déjà payé cette somme de vingt mille francs. « Nous demandons au président de la république, s’il nous entend, d’arrêter ce comportement de ce commissaire. La moto paie l’assurance, elle paie le stationnement, les taxes annuelles et autres. Aucune moto n’a le droit de travailler sans être peinte donc sans  payer ces vingt milles. Nous n’avons plus du travail. Qu’ils nous disent s’ils veulent que nous soyons tous des voleurs. Que le ministre de l’intérieur demande la destination de cet argent et ce que l’on va faire avec » se plaint un des motards. 

Nos sources en commune Rugombo font savoir que les associations de ces taxis motards qui les obligeaient  dans le passé de payer beaucoup d’argent ont été suspendues.  Raison pour laquelle ils ne comprennent pas pourquoi cette situation se  reproduise.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le commissaire provincial de Cibitoke, Jean Baptiste Bizumuremyi alias Mpagaze mais sans le joindre sur son téléphone portable.

Les agents du district sanitaire de Rutana accuse le gestionnaire de bloquer leurs cotisations de sécurité sociale.

Grognes chez certains infirmiers et travailleurs du district sanitaire de Rutana. A l’origine, leur employeur a cessé de débloquer l’argent alloué à leur cotisation à l’INSS depuis plus de deux ans. Ils pointent du doigt le gestionnaire de ce district sanitaire d’être responsable de ce blocage.

Ces infirmiers et travailleurs du district sanitaire de Rutana qui sont mécontents sont ceux ou celles rémunérés par les centres de santé qui les ont embauché. Ils font savoir que leurs employeurs ont cessé de cotiser pour eux à l’Institut National de Sécurité Sociale, INSS, depuis plus de deux ans. Ils reprochent Wilson Irambona, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana d’être responsable de ce blocage, témoigne un de ces infirmiers.  « Nous avons adressé nos doléances aux titulaires des centres de santé qui sont nos responsables. Ces derniers nous ont signifié qu’ils ont été intimés par Wilson le gestionnaire du district sanitaire de Rutana l’ordre de suspendre temporairement ces cotisations car les centres de santé dépensent beaucoup de frais de déplacement pour aller aux bureaux de l’INSS se trouvant à Bururi, Gitega ou Bujumbura ».   

Ces infirmiers et travailleurs qui se plaignent indiquent que ces cotisations ont été suspendues depuis le départ du prénommé Adrien, l’ancien gestionnaire du district sanitaire de Rutana. Ils demandent au gestionnaire actuel, Wilson Irambona, de se ressaisir. Au cas contraire, ils interpellent les autorités habilités de prendre cette question en main. « Depuis le départ d’Adrien, l’ancien gestionnaire, il y a plus de deux ans, nos cotisations à l’INSS ont été suspendues. Nous vous supplions de demander à Wilson, son successeur, pourquoi il a interdit  aux titulaires des centres de santé de continuer de cotiser pour nous. Qu’est-ce que nous deviendrons à la retraite ? C’est vraiment triste », s’inquiète un de ces infirmiers.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Wilson Irambona, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana, ainsi que Dr Gilbert Ciza, médecin chef de ce district sanitaire, mais sans y parvenir.

Des hautes autorités citées dans la violation de la loi sur la stabulation permanente à Cibitoke.

Des autorités continuent d’être citées parmi les personnes qui violent la loi sur la stabulation permanente.

Les habitants de Rukana II en commune Rugombo de la province de Cibitoke se plaignent que des vaches des  autorités de cette province  abiment leurs  plantations. Ils interpellent les organes habilités à faire respecter cette loi par  tous.

Depuis le début de la mise en application de la loi sur  la stabulation permanente le 4 octobre dernier, nombreux éleveurs se sont mis ensemble et ont mis leurs vaches dans un endroit dite Gatoki dans la localité de Rukana II. Selon notre source, les propriétaires de ces vaches sont des personnes puissantes dont des autorités de la province Cibitoke

Les agriculteurs ayant des champs près de cet endroit où  ont été mises ces vaches indiquent qu’elles ne cessent d’aller brouter dans leurs champs. Cet habitant nous informe sur le nombre et la provenance de ces vaches. « Environ 5000 vaches sont rassemblées à Gatoki. Certaines sont venues de Gatumba, d’autres de Gihanga en province de Bubanza ».

Les habitants de la localité déclarent qu’ils connaissent déjà certains propriétaires de ces vaches. « On peut citer un  prénommé Mushobe,  un certain Eric Muhanyi et Bakasi pour ne citer que ceux-là. Il y en a d’autres qui sont venus de Mugina mais on ne peut pas connaitre leurs identités car ils sont nombreux à envoyer leurs vaches à Gatoki », déclare une source.

Les éleveurs et agriculteurs de la province Cibitoke disent ne pas comprendre pourquoi la loi sur la stabulation permanente n’est pas appliquée pour tout le monde jusqu’à ce que leurs champs soient envahis par les vaches d’autrui  par abus de pouvoir.

Ils demandent aux organes habilités de faire respecter la loi. La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre par téléphone Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke.

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