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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les contributions exigées par le Cndd- Fdd décriées à Rugombo.

Les habitants de la commune Rugombo de la province Cibitoke s’insurgent contre une contribution forcée imposée par le parti CNDD FDD. Cette contribution est de cinq mille francs burundais par ménage et surtout chez ceux qui exerce toute activité génératrice de revenu.  Selon ces habitants, la contribution est destinée à la fête du combattant célébrée chaque année au sein du parti CNDD FDD.

Une somme de cinq mille francs burundais et plus est le montant exigé par les responsables du parti CNDD FDD dans la commune Rugombo à chaque ménage. Les habitants de cette commune indiquent qu’on leur donne une quittance pour les informer que cette contribution est destinée aux préparatifs de la fête des combattants du parti CNDD FDD. Ici, les commerçants sont les plus ciblés et tout le monde doit contribuer. Que l’on soit membre ou pas du parti CNDD FDD, indique ce commerçant. « Les quittances concernent l’argent qu’ils collectent ménage par ménage. Cela ne nécessite pas d’être membre du parti CNDD FDD. C’est tout le monde sans exception. On te donne une quittance pour avoir payé cinq mille et plus. Par exemple, si tu détiens  trois kiosques même si ces kiosques se trouvent dans un même endroit tu dois payer alors  quinze mille francs sans négociation. Cet argent est collecté par les responsables du parti CNDD FDD à Rugombo.  Les plus visés sont les commerçants et ils nous disent que c’est pour célébrer la journée dédiée au combattant du CNDD FDD ».

Les habitants de la commune Rugombo disent qu’ils ne sont pas du tout d’accord avec cette contribution forcée surtout qu’ils sont dans une misère sans précédent. Certains d’entre eux ajoutent que la somme de cinq mille qu’on leur oblige à contribuer dépasse beaucoup leur revenu journalier.             

Celui qui ne parvient pas à s’acquitter de cette somme est menacé d’aller exercer ses activités ailleurs. « Cette contribution sont demandées à  toute la population de Rugombo sans exception alors que nous sommes dans la pauvrette  qui nous fait très mal vraiment et ce n’est pas du tout bon. Quand tu vends des légumes, on te demande cinq mille francs burundais et c’est pareil pour un cordonnier qui ne gagne que mille francs par jour. On te donne une quittance par force et tu es obligé d’aller exercé ailleurs si tu n’es pas à mesure d’avoir cet argent. Ça nous fait mal vraiment nous les habitants. Nous les supplions de se rappeler que nous sommes dans une misère et d’arrêter ces contributions. En plus,  ils connaissent leurs membres. Pourquoi ils obligent ces contributions à tout le monde ? Ça nous fait tellement mal et c’est difficile à trouver cet argent», se plaint un habitant.   

La journée dédiée au combattant du CNDD FDD dans la commune Rugombo sera célébrée jeudi prochain, le dix-huit novembre 2021.

A ce propos, la rédaction de la  RPA n’a pas pu joindre Gilbert MANIRAKIZA, administrateur de la commune Rugombo.

Des policiers de la zone Cibitoke indexés pour corruption des motards.

Les policiers qui régulent la circulation dans la zone  Cibitoke en Mairie de Bujumbura sont accusés d’exiger aux conducteurs de motos et de Tuk-Tuk de l’argent sans motif valable.  Les conducteurs qui refusent d’obéir à ces policiers voient leurs engins saisis.

L’opération de rançonner ces motards se passe dans la matinée et à la tombée de la nuit selon les conducteurs de motos-taxis et de Tuk-Tuk en zone Cibitoke. Profitant des embouteillages à ces moments, les policiers trouvent l’opportunité et la faciliter de les arrêter. Les mêmes sources indiquent que la stratégie utilisée par les policiers est d’opérer en tenues civiles. Ces deux conducteurs de motos-taxis en zone de Cibitoke révèlent qu’actuellement c’est comme s’ils travaillent pour ces policiers. « Ils se positionnent à la 1ère  avenue à l’endroit appelé Dorsal ainsi qu’à la 12ème  avenue. Ils te demandent de leur donner un montant de 20 mille francs. Comment allons-nous nous développer et bien mener notre vie ».. « Il y a un exemple très récent d’un brigadier prénommé Désiré qui a été attrapé en flagrant délit en train d'exiger de l’argent à un conducteur de taxi- moto. Malgré cela, rien n’a changé jusqu’à présent. Si ces policiers amènent ta moto jusqu’au chef-lieu de la zone, on te fait payer 50 milles ou 100 milles francs pour la récupérer », nous ont confiés deux motards.

Certains habitants de la zone de Cibitoke dénoncent la brutalité utilisée par ces policiers en tenues civiles pour arrêter les conducteurs de motos ou de Tuk-Tuk. Des arrestations sans motifs valables, insistent ces habitants. « Les conducteurs de motos ou de tuk-tuk sont arrêtés par des policiers en tenue civile sans qu’ils n’aient commis aucune faute. Ils ne font même pas de vérification de documents. Ce qui nous montre que ces policiers sont à la recherche de l’argent tout simplement. Ces actes sont également observés à la 12ème  avenue de la route appelée Kanyoni. Personnellement, il m’est même arrivé de décider de ne plus prendre une moto par peur d’accidents. Je regardais la façon dont ils bousculaient ces motos pour les arrêter et j’avais peur », renchérit un motard.

Les conducteurs de motos et de Tuk-Tuk ainsi que les habitants de la zone Cibitoke demandent que ce comportement des policiers soit banni et que les coupables soient exemplairement punis.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas réussi à joindre Evelyne Nininahazwe,  la cheffe de zone de Cibitoke,  ainsi que Juvénal Nyandwi , chef de poste de la police à Cibitoke, pour entendre leurs réactions.

Les gestionnaires de la morgue de l’hôpital Nyanza- Lac indexés de corruption

Les habitants de la commune de Nyanza-Lac dénoncent le phénomène de corruption qui s’observe à la morgue de l’hôpital de cette commune. Celui qui ne donne pas de pots-de-vin se voit obliger de venir récupérer le cadavre de son proche le lendemain de sa mort.

 Les coupures répétitives du courant électrique constituent le motif avancé par les gestionnaires de la morgue de l’hôpital de Nyanza-Lac pour soutirer de l’argent aux habitants de la commune Nyanza-lac dont les proches ont rendu l’âme

Les sources de la RPA expliquent que des pots-de-vin sont sollicités une journée après que l’on ait emmené un corps sans vie à la morgue. Selon cet habitant, ils sont attristés par ce motif qu’ils qualifient d’insensé. « Si tu amènes le corps sans vie de ton proche, les gestionnaires l’accueillent sans problème. Mais le lendemain, ils t’appellent et te disent de venir récupérer le corps car il y a des coupures répétitives de courant. Mais, c’est un prétexte tout court car normalement si le problème était grandiose ils ne pourraient pas oser accueillir un cadavre. Ils nous diraient plutôt de chercher une chambre froide ailleurs ».

Ces habitants dénoncent ce comportement car, selon eux, ces explications liées aux coupures répétitives de courant leur sont données au moment où l’hôpital de Nyanza-Lac a un groupe électrogène fonctionnel en cas de coupure de courant. « S’il y a une coupure électrique, il y a un groupe électrogène qui est allumé. C’est plutôt une stratégie que ces gestionnaires adoptent pour demander des pots-de-vin. Nous demandons aux autorités sanitaires de notre province de retrouver une solution à ce problème », déplore un des habitants.

Sur ces grognes de certains habitants de la commune de Nyanza-Lac, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le médecin provincial de Makamba pour entendre sa réaction.

Les tambourinaires de Gishora déçus par la promesse du Président et la perte de l’argent

Le groupe de  tambourinaires de Gishora ne sait pas encore l'autorité qui serait derrière leur interdiction de voyager avec le président Évariste Ndayishimiye  à destination des Emirats Arabes Unis.  Ces tambourinaires déplorent d’avoir  dépensés plus de 4 millions en cherchant les documents de voyage alors  qu’un autre groupe de tambourinaires a pris le vol à leur place.

Le groupe de tambourinaires de Gishora indique qu'il ne sait plus à quel Saint se vouer après avoir raté le voyage avec le président Évariste Ndayishimiye à destination des Emirats Arabes Unis où le président s'est rendu ce lundi pour participer à l'exposition universelle.

 Ils précisent que c'est le président lui- même qui a voulu qu'il soit accompagné par ce groupe de tambourinaires de Gishora.  Ces tambourinaires font savoir qu'ils ont trop dépensés notamment pour payer les passeports dont le coût s'élève à 235 mille francs chacun, les tickets de transport de Gishora à Bujumbura,  la restauration ainsi que d'autres dépenses toutes totalisant plus de 4 millions.

Au moment où ils s'attendaient à voyager ce lundi,  ils affirment avoir été informés que leur voyage a raté parce qu'ils n'ont pas fait à temps les tests de Covid-19.

Ces tambourinaires dénoncent plutôt une stratégie pour les éliminer du moment que la corruption est devenue monnaie courante dans ce secteur. Ils demandent d'être réhabilités dans leur droit.

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