Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les taxes annuelles menacent les vendeurs de cartes de recharge en commune de Rugombo.

Les vendeurs de cartes de recharge de la commune de Rugombo en province de Cibitoke s’insurgent  contre les taxes  annuelles exorbitantes exigées par la commune. Ces vendeurs font savoir qu’ils ne peuvent pas avoir le montant  exigé dans ce petit travail de services.

Ces  vendeurs  des cartes recharges sont composés en grande partie par  des jeunes sans emploi. Suite  au  fardeau de la pauvreté,  certains  décident d’emprunter peu  d’argent pour avoir une occupation dans la vente des cartes de recharge. Ces vendeurs révèlent  qu’actuellement ’ ils sont menacés par la police qui les empêche de travailler   puisqu’ ils ne sont pas à mesure de payer la taxe annuelle de quinze milles francs burundais exigée par la commune  comme l’indique l’un d’entre eux. « Moi par exemple,  mon capital varie entre cent mille et cent cinquante mille francs. Je n’ai pas de parapluie pour l’abri. Elle coute cinquante mille. J’ai voulu l’acheter mais  j’ai remarqué que mon capital sera très  réduit. J’ai décidé de travailler sous le soleil devant les échoppes. Mais actuellement, les policiers nous pourchassent. Ils nous disent de rentrer si nous  ne sommes  pas à mesure de payer .Comme nous avons de petit capitaux, nous sommes obligés de rentrer »

Ces vendeurs de  carte de recharge en commune de Rugombo demandent aux administratifs de diminuer  ces taxes  surtout qu’ils ne bénéficient pas comme dans le temps les commissions données par LUMIETEL, selon toujours notre source. « Nous demandons que ces taxes soient réduites. Avant LUMICASH donnait des commissions. Mais comme on l’exige plusieurs taxes, il a diminué nos commissions. Tu peux  manquer  ta commission alors que tu as travaillé tout le mois. Nous sommes vraiment menacés par la pauvreté. Nous voulons demander que ces taxes soient réduites ».  

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre   l’administrateur  de la commune de Rugombo pour qu’il exprime à ce sujet.

Don d’n million de dollars américains pour lutter contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi

Le  Fonds central d’intervention d’urgence, CER, alloue 1 million de dollars à la lutte contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi. Cette somme débloquée par  CERF va aider   dans les zones déjà touchées par la fièvre.

Près de 340 000 personnes dans les zones touchées par la fièvre de la Vallée du   Rift au Burundi bénéficieront sur cette somme d’un million de dollars. Selon un communiqué de presse  sortie à Bujumbura le 20 juillet 2022  par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires,  Ocha, c’est le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths qui a débloqué cette somme.

 

 Selon ce  communiqué,  Damien Mama, Coordonnateur résident des Nations Unies a indiqué qu’actuellement 50 % des personnes les plus vulnérables du pays ciblées par le Plan de réponse humanitaire, HRP pour le Burundi, vivent dans les provinces où la fièvre de la Vallée du Rift, FVR, est la plus présente. Selon ce communiqué d’Ocha du 19 juillet, le HRP avait reçu 5,1 % des 182 millions de dollars requis. Ce niveau de financement extrêmement bas entrave l’aide humanitaire.

Damien Mama  a déclaré, indique le communiqué,  qu’il était  très reconnaissant au CERF pour sa réponse rapide dans l’allocation des fonds pour lutter contre la FVR. Cela permet à l’OMS et à la FAO d’amplifier l’assistance dans les provinces touchées.

Pour ce communiqué signé OCHA, la  FVR touche principalement le bétail, notamment les bovins, et les petits ruminants. L’élevage est l’un des secteurs clés de l’économie du Burundi. Elle représente selon le communiqué  14 % du PIB. Ocha estime que  la perte de bétail pour les agriculteurs a des conséquences considérables sur les moyens de subsistance des habitants. Des conséquences qui  représentent  des pertes à la fois d’actifs et de sources de revenus, poussant potentiellement des familles entières dans la pauvreté, l’insécurité alimentaire et une malnutrition plus profonde du moins selon le communiqué de presse de Ocha.

Cette organisation onusienne précise qu’aucune infection humaine n’a été rapportée au Burundi bien que cela reste une possibilité notamment par les moustiques ou par contact direct avec des animaux infectés.

Emboiter le ministre de l’intérieur pour violer la stabulation permanente.

Les éleveurs de la province Cibitoke  abandonnent petit à petit la mesure de la stabulation  permanente. Ils veulent mimer les autorités qui n’ont jamais respecté la mesure.

Ces éleveurs de  la province de Cibitoke indiquent avoir essayé de respecter   la  mesure de stabulation permanente au début même si la tâche n’était facile. Mais actuellement, nombreux font paître leur bétail en dehors de leurs enclos.

Notre source  à Cibitoke fait savoir  que ces éleveurs l’ont décidé ainsi parce que  les autorités, elles aussi,  ne l’ont jamais respectées. Ils citent entre autre  l’exemple de Gervais   Ndirakobuca, le ministre  de l’intérieur.

Nos sources affirment que les  voisins de cette autorité  font paître leurs bétails dans  des propriétés sans aucun souci. « Ils font paître  leurs bétails  à la troisième transversale. Avec un prénommé Nankwa, ils font paître dans des propriétés d’autrui et personne n’ose les en empêcher. Leurs voisins ont aussi décidé de faire paître leurs vaches dans les propriétés. Nombreux   le font. Ils ont vu que les autorités   ont pris une mesure  mais qu’elles ne l’ont pas  appliquée. Les peureux ont  au début laissé leurs bétails dans l’étable. Mais après avoir  vu que le ministre de l’intérieur va les faire paitre,   eux aussi le font. Leurs vaches  pâturent. Nos autorités ne prennent pas  des mesures pour l’intérêt général mais  plutôt  prennent des mesures pour opprimer  les citoyens », a indiqué notre source.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Carême Bizoza, le  gouverneur  de la province Cibitoke, pour qu’il s’exprime  à ce sujet.

Dans leurs casernes, les militaires et policiers sont mal nourris.

Les militaires et policiers résidant dans les camps reçoivent des rations de mauvaise qualité suite aux  vols commis par les chargés de stock. De plus, ils ne reçoivent plus certains aliments comme avant.

Certains militaires et policiers burundais révèlent qu’ils sont nourris de certains aliments d’une mauvaise qualité.  Ce militaire dit qu’ils sont nourris de haricots de mauvaise qualité suite aux magouilles faites par les chargés de la logistique. « On est nourri de haricots de mauvaise qualité. Les militaires soupçonnent le chargé de la logistique de détourner les haricots se trouvant dans le stock pour les échanger avec ceux des commerçants en mauvais état suite au manque de clients. Ces commerçants donnent de l’argent par la suite à ce chargé de la logistique. Vous comprenez qu’il n’agit pas tout seul. Il est clair qu’il a la complicité du commandant du camp ».

Même son de cloche au niveau de la police burundaise. Un des policiers qui s’est entretenu avec la RPA parle de deux stratégies utilisées par les chargés de la logistique pour voler. « Les chargés de la logistique reçoivent un budget destiné à l’achat de la nourriture. Puis, ils s’entendent avec les commerçants qui fournissent soit des haricots de mauvaise qualité à bas prix, soit ils échangent les stocks de haricots de bonne qualité avec ceux de haricots de mauvaise qualité moyennant un versement d’argent de la part des commerçants ».

En plus de ces haricots de mauvaise qualité, certaines sortes d’aliments comme les légumes, les pommes de terre et les cornes bœufs ne sont plus servis comme avant. Ces militaires et policiers demandent aux hautes autorités de l’armée et de la police de mener des enquêtes sur ces cas de vol afin de les bannir. 

A ce sujet, la rédaction de la RPA a téléphoné les deux portes paroles de l’armée et de la police. Désiré Nduwimana, porte-parole de la police burundaise, a dit que les propos des policiers sont mensongers et que s’il existe un cas avéré ces policiers devraient s’adresser à l’autorité hiérarchique tandis que Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée a préféré raccrocher après une brève présentation.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 251 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech