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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une ordonnance pour agréer les agences de recrutement des travailleurs migrants burundais déjà disponible.

Les agences qui recrutent les burundais pour aller travailler dans les pays  étrangers sont désormais régies par une nouvelle loi. Toute agence qui désire exercer les activités de recrutement des travailleurs migrants burundais vers l’étranger doit verser une somme de 150 millions de francs burundais après l’approbation de son dossier.

C’est l’ordonnance ministérielle numéro 204/570/1018/2022  du 07 Juillet cette année qui va désormais régir les agences d’emploi privées qui désireront exercer les activités de recrutement des travailleurs migrants burundais vers l’étranger.

Dans son article 12, il est stipulé que toute agence d’emploi privé  désirant recruter des travailleurs migrants burundais vers l’étranger doit demander et obtenir le certificat de licence auprès du ministère ayant les affaires étrangères dans ses attributions.

Pour que l’agence d’emploi privée soit acceptée pour commencer ses activités, l’article 13 de cette ordonnance ministérielle stipule que l’agence doit ouvrir un compte bancaire en devises à la banque centrale du Burundi, BRB. Cela pour faciliter l’acheminement des salaires des travailleurs en provenance de l’étranger comme le ministre de l’intérieur, Gervais NDIRAKOBUCA, l’avait annoncé au mois d’avril cette année lors de la séance plénière sur le projet de lois sur les accords  pour la main d’œuvre burundaise entre le Burundi et l’Arabie Saoudite.

Pour l’agence d’emploi privée qui souhaite faire cette activité, elle doit verser sur un compte bancaire à la BRB une somme de 50 millions de francs burundais. Selon cette ordonnance, cette somme servira de réparation de préjudice subi par le travailleur migrant burundais du fait de l’agence. D’autres exigences ont été évoquées pour l’approbation de l’agence. Elle doit avoir une coopération avec d’autres agences exerçant les mêmes activités dans les pays où l’agence burundaise souhaite envoyer les travailleurs. 

Dans l’article 14, il est stipulé que l’agence où la société dont le dossier est approuvé doit verser un montant de 100 millions de francs burundais sur un compte du Trésor public qui sera ouvert à la Banque de la République du Burundi, BRB, pour sa licence.

La licence en question a une validité de deux ans renouvelables. L’article 15 de cette ordonnance stipule qu’en cas d’expiration de licence, le renouvellement exige un paiement de 50 millions de francs burundais pour que l’agence continue ses activités.

Avant le départ de chaque recru migrant, l’article 19 de cette ordonnance stipule que l’agence verse à la BRB une somme de 100 mille francs  burundais par tête des travailleurs migrants à l’étranger. Cette somme est pour le dossier qui contient l’identification du travailleur et qui sera ensuite envoyé au ministère ayant les affaires étrangères  dans ses attributions.

Le chef du service technique de la Sosumo accusé de détourner les fonds de la société

Le personnel du service technique de la société sucrière de Moso, SOSUMO, dénonce le détournement des fonds de cette société par le responsable de ce service. Ce responsable s’arrange pour s’abotter les machines en bon état et ne permet pas aux mécaniciens de les réparer pour les faire réparer aux particuliers en dehors de la SOSUMO à des montants trop élevés pour détourner une somme importante de ces frais.

Le personnel du service technique de la SOSUMO n’exerce pas convenablement son travail. Il reproche au responsable de ce service, Arnaud Nikuze, de faire réparer les machines en panne aux particuliers en dehors de la SOSUMO à un montant trop élevé pour détourner une somme importante de ces frais. Il ferait cela en collaboration avec un certain Désiré Ndayiragije. « Il s’arrange pour saboter les machines en bon état pour demander les frais de réparation. Il fait cela en collaboration avec un imbonerakure du nom de Désiré Ndayiragije. Pour avoir cette somme auprès de la société, il contourne les mécaniciens engagés au sein de la SOSUMO et  fait réparer ces machines soi-disant en panne aux particuliers à Bujumbura. Il arrive des cas où ils demandent un million de francs burundais pour faire réparer une simple panne et partage cette somme avec ce Désiré Ndayiragije », révèle une source à la Sosumo.   

Les employés de la SOSUMO demandent à la direction générale de cette société de prendre des mesures contraignantes à l’endroit de ce responsable du service technique accusé de détournement des fonds.  « Nous avons dénoncé depuis longtemps ce phénomène.  Mais, rien n’a été fait jusqu’à présent pour le contraindre d’abandonner ce genre de vol. Nous demandons à la direction de la SOSUMO de prendre des mesures qui s’imposent à l’endroit de ce responsable car de telles pratiques contribuent à la faillite de la société », précise notre source. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre  le Directeur Général de la SOSUMO, Aloys  Ndayikengurukiye.

Les agriculteurs demandent la régularisation avant de payer d’autres avances pour les fertilisants.

Les agriculteurs sont contre le communiqué  du ministre de l’agriculture leur appelant au paiement  des avances pour  l’achat des engrais chimiques produits par l’usine FOMI  pour la saison culturale  A de l’année 2023. Ils exigent d’abord la  régularisation sur les quantités d’engrais dont la totalité de la somme d’argent nécessaire a été payée depuis l’année 2021.

Le versement des avances  pour les agriculteurs qui sollicitent les engrais chimiques produits par l’usine FOMI se fait sur les comptes de la poste, de la COOPEC  et de la MUTEC.

Dans le communiqué sorti ce 10 août, le ministre de l’agriculture appellent également les responsables administratifs et  agricoles de sensibiliser les agriculteurs surtout ceux regroupés au sein des coopératives sur une meilleure préparation  de la saison culture A de l’année 2023.

Certains agriculteurs  qui se sont entretenus avec la RPA n’ont pas bien accueilli  ce communiqué dans la mesure où ils n’ont pas encore reçu toutes les quantités de fertilisants payées depuis l’année 2021. «Nous, riziculteurs de la localité de Mpanda,  sommes beaucoup  inquiets par cette situation. Il y a des quantités d’engrais chimiques que nous n’avons pas encore reçues alors que nous avons déjà payé  la totalité du montant exigé depuis 2021 pour les saisons culturales A et B. Nous ne savons pas  le problème qui serait entre le gouvernement et la société FOMI. Nous demandons que cette question soit résolue pour continuer le processus normalement et afin de ne pas encore une fois enregistrer des pertes», a indiqué un riziculteur de Mpanda.

 Même son de cloche pour les agriculteurs de la commune Rugombo en province de Cibitoke. Ces derniers  déplorent le fait que même le peu  d’engrais chimiques disponible est  distribué à certains commerçants qui, par après, le revendent à des prix exorbitants. « En ce moment  où je te parle,  on est en train de distribuer des engrais ici à la coopérative de Rugombo. Pourtant, ce sont les grands  commerçants qui en bénéficient  au détriment de nous les agriculteurs  et qui les revendent à 40 voire  45 mille francs le sac. Nous sommes toujours en possession des bordereaux car nous avons déjà remis les jetons. Ils veulent donc que nous continuions à payer de l’argent alors que nous travaillons à perte », se lamente un agriculteur de Rugombo.    

Le paiement des avances pour l’achat des  engrais chimiques de l’usine FOMI a débuté  le 8 pour se clôturer le 21 de ce mois d’août  tel que mentionné dans  le communiqué du ministre Déo Guide RUREMA.

L’administratrice de la commune de Kanyosha a été suspendue de ses fonctions.

Suspension de ses fonctions ce mardi de l’administratrice de la commune de Kanyosha en province de Bujumbura par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.  Elle  est entre autre accusée de mauvaise gestion financière de cette commune et de détournement des cotisations du personnel à l’INSS et à la Mutuelle de la Fonction Publique.

Géneviève Ntahomvukiye est le nom de l’administratrice de la commune de Kanyosha en province de Bujumbura qui a été suspendue de ses fonctions ce mardi 9 août 2022. Comme indiqué dans l’ordonnance ministérielle portant sa suspension, l’administratrice, Géneviève Ntahomvukiye est accusée de plusieurs manquements graves: la violation du code des marchés publics dans l’attribution irrégulière du marché des cahiers de ménage, le détournement des cotisations du personnel à l’INSS et à la Mutuelle de la Fonction publique, la violation du manuel des procédures administratives et financières en procédant aux dépenses communales en dehors du circuit normal et la falsification des procès-verbaux du conseil communal.

Géneviève Ntahomvukiye est le 4ème  administrateur communal qui est suspen de ses fonctions au cours de cette année 2022. D’autres administrateurs communaux qui ont été récemment suspendus après avoir été accusés de détournement et de malversations de fonds publics des communes dont ils avaient la gestion sont entre autre Pascal Sébigo, ancien administrateur de la commune de Kiremba en province de Ngozi et Jean-Pierre Niyongabo, ancien administrateur de la commune de Mutambu en province de Bujumbura. Les deux ont été suspendus à la fin du mois de juillet 2022. A ceux-là s’ajoute Adrien Ntunzwenimana, ancien administrateur de la commune de Nyabihanga en province de Mwaro qui a été limogé de ses fonctions au début du mois de février 2022 accusé de la vente illégale de 2 tonnes de sucre de la SOSUMO.

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