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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des caméras de détection d’excès de vitesse pour violer le code de la route.

Les conducteurs des voitures en mairie de Bujumbura se plaignent contre l’usage de nouvelles caméras de détection de l’excès de vitesse en circulation routière. Selon eux, les sanctions leur infligées ne figurent nulle part dans le code de la route. En cas d’excès de vitesse, les policiers imposent une amende de 100 mille Francs au lieu des 50 mille prévus par le code de la route.

Depuis ce mardi, les nouvelles caméras de détection d’excès de vitesse ont été placées sur certaines routes du centre-ville de Bujumbura. Ce mardi et ce mercredi, ces caméras ont été placées sur le boulevard de l’Uprona, en bas du campus universitaire de Mutanga.

Les conducteurs de voitures déplorent qu’au lieu d’aider dans la régulation de la circulation routière, ces caméras  sont plutôt  plus utilisées pour renflouer le trésor public en dehors de tout cadre légal. Pour les conducteurs qui dépassent la vitesse de 4o Km/heure, ils sont contraints de payer une amande de 100 mille francs alors qu’ en son article 548 le code de la route a prévu une amande de 50 mille francs.

Ces conducteurs déplorent aussi que la police de roulage travaille en dehors de tout cadre légal. Au moment où ce code fixe la limite de vitesse à 50 km /heure dans les agglomérations sauf pour les véhicules de transport rémunéré, la police de roulage a fixé la limite de vitesse  à 40 km/heure pour tous les véhicules. Ainsi, ces conducteurs demandent que le code de la route soit respecté.

Les pompistes font la loi, pénurie du carburant oblige.

Les conducteurs des bus en mairie de Bujumbura se plaignent contre certains pompistes de certaines stations - service du nord de la ville de Bujumbura. À chaque véhicule qui fait le plein, le conducteur est obligé de donner au pompiste une somme de 10 mille francs en guise de pot de vin. Les transporteurs dénoncent cette spéculation due à la pénurie persistante du carburant.

Depuis le début de la pénurie du carburant,  les pompistes ont été accusés de spéculation pour s'enrichir aux dépens des acheteurs. De plus, il y a aussi des policiers qui assurent la sécurité sur les stations- service qui jouent la complicité avec ces premiers.

Les conducteurs de bus qui se sont entretenus avec  la Rpa disent qu'ils sont obligés de payer une somme de 10 mille francs aux pompistes à chaque fois qu'ils veulent faire le plein de leurs véhicules. Celui qui ne s'acquittent pas de cette somme ne peut plus être servi quand il sollicite le carburant, relatent nos sources.

À plus de ces pots de vin exigés pour être servi, ces conducteurs de bus dénoncent aussi des pompes qui ne servent pas des quantités suffisantes. Sur chaque litre servi, ils disent qu'il manque quelques centilitres. Ils demandent au bureau burundais de normalisation, BBN, de faire son travail  de contrôle pour sanctionner les récalcitrants.

Blocage de la route numéro 3, une épine aux pieds des usagers de la route.

Apres plus de 2 semaines du blocage de la route nationale numéro 3  Bujumbura-Rumonge suite  au glissement de terrain sur la colline de Rutunga en zone de Gitaza  de la commune de Muhuta en province de Rumonge, les usagers de cette route et surtout les commerçants éprouvent beaucoup de difficultés pour emmener leurs  marchandises en Mairie de Bujumbura et vice- versa.

 Certains commerçants usagers de la route Rumonge- Bujumbura qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que pour faire arriver leurs marchandises à Bujumbura utilisent beaucoup de moyens. Ce qui cause le prix exorbitant de certaines denrées alimentaires, comme l’indique l’un d’eux. « La perte qu’on est en train d’enregistré, nous commerçants de Rumonge, est très grande. Par exemple, une personne qui emmenait de l’huile de palme en provenance de Kigwena ou Rumonge vers Bujumbura est très difficile parce qu’on loue un véhicule de Rumonge jusqu’à Nyaruhongoka d’abord. Ensuite, les marchandises doivent être embarquées dans un bateau.  C’est-à-dire qu’un bidon de 20 litres est transporté jusqu’au bateau pour 2000 francs burundais. Celui qui le fait descendre, on lui paie 500 francs burundais. Ce qui signifie que son prix aussi au marché doit augmenter. Pour le moment le prix d’un litre d’huile de palme à grimper de 2500 à 4000francs burundais. Vous entendez qu’on ne sait plus à quel saint se vouer »

Les usagers qui utilisent cette route Rumonge – Bujumbura indiquent qu’il leur est difficile de se déplacer. « La population qui utilise cette route aussi rencontre beaucoup de difficultés car pour se déplacer, il nous faut passer d’abord à bord d’un bateau et payons 2000 francs burundais. Il nous explique qu’il y a pénurie du carburant avec le prix  du carburant qui a été augmenté. Nous demandons alors au gouvernement de trouver une solution à ce problème pour que cette route soit praticable », indique un usager.

La route nationale numéro 3  Bujumbura-Rumonge est  bloquée depuis le 21 juin cette année suite  au glissement de terrain. Sur son Tweeter, l’Agence Routière du Burundi, ARB, avait tranquillisé la population indiquant que la route sera encore praticable dans cinq jours.

La population de Rumonge demande au gouvernement de trouver une solution à ce problème pour que cette route soit de nouveau praticable.

Grognes des propriétaires des parcelles situées près de l’usine Burundi Cement Company, BUCECO.

Les propriétaires des parcelles se trouvant près de l’usine BUCECO sur la colline Karurama en commune de Rugombo de la province de Cibitoke  se lamentent que le projet de délocalisation de ladite usine n’a pas été mise en application. Ils font savoir qu’au lieu de déménager cette usine a plutôt continué les travaux d’extension de ses installations dont les activités ont des effets néfastes sur la santé publique.

Les propriétaires des parcelles se trouvant à proximité de l’usine Burundi Cement Company, BUCECO, trouvent que le projet visant la délocalisation de cette usine semble avoir été jeté aux oubliettes.

Ces habitants de la colline Karurama de la commune de Rugombo en province de Cibitoke  où se trouve également cette usine font savoir que depuis l’annonce faite par le gouvernement Ndayishimiye  aucune autorité ne les a approchés pour trouver une solution aux impacts néfastes des activités de ladite usine. « On nous avait dit que le problème sera résolu juste après les élections. Ça fait de cela deux ans que nous avons de nouvelles institutions mais aucune réunion avec les autorités gouvernementales ou locales n’a été tenue à ce propos. C’est comme si le projet de délocalisation de l’usine n’a jamais existé », s’est plaint un des propriétaires de parcelles.

Cette population de la colline Karurama exprime également son pessimisme quant à la résolution de ce problème car, selon elle, l’entreprise Burundi Cement Company poursuit plutôt les travaux d’extension de l’usine. « Il y a eu des promesses selon lesquelles BUCECO va déménager. Mais, nous considérons que ce sont des paroles en l’air. Juste après les élections, l’entreprise a plutôt accélérer les travaux d’extension et a apporté des moteurs beaucoup plus grands.  Il est très clair qu’elle ne compte surtout pas se délocaliser », observe un autre propriétaire.   

Alors ministre en charge de l’environnement,  Déo Guide Rurema, avait annoncé en date du 17 février 2021 la délocalisation de l’usine BUCECO dans l’objectif, disait-il, de sauver la vie de cette population.

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