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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Crise d’administration au secteur Mparambo II en commune de Rugombo.

Depuis plus d’une semaine, le  secteur de Mparambo II  n’a  pas de responsable. Une partie de la population et le parti Cndd- Fdd ont  retiré leur confiance en son chef d’alors. Depuis, les habitants de ce secteur indiquent  qu’ils sont privés de certains services.

Adrien Hatungima , le chef du secteur Mparambo II n’exerce plus ses fonctions depuis plus d’une semaine. Il ne travaille pas depuis qu’il a  été  accusé   de détourner de biens  des citoyens   et  de persécuter ces derniers. Ce chef est également accusé de ne pas collaborer avec les autres. Pour le moment, les habitants de Mparambo II font savoir qu’ils ont des problèmes parce qu’ils n’ont pas une autorité à   la base à  qui se confier. « Ce chef de secteur ne travaille pas  pour le moment parce qu’il ne s’entend  pas avec  les autres. Il n’a pas de travail. L’administrateur a récemment organisé une réunion mais ce chef  n’était pas présent parce qu’il sait  qu’il a commis des gaffes. Maintenant, il y a des problèmes parce qu’il n’y a  pas   de chef  pour aider la population.          C’est lui qui doit livrer  un document lorsqu’ on a besoin d’aller chez l’administrateur.  Vous comprenez qu’il y a un vide. Nous sommes comme  une troupe sans chef », nous a confié une source.

Les administratifs et les responsables du parti CNDD- FDD en commune de Rugombo ont des difficultés de remplacer ce chef qui ne travaille pas. Celui qui suit sur la liste est  un membre du parti CNL. On l’aurait exigé d’adhérer d’abord au parti au pouvoir avant de succéder à l’ancien chef. « Ils n’ont de remplaçant puisque c’est lui qui est en troisième position est un membre du parti CNL prénommé Samuel Ngirente. On  lui a exigé d’adhérer  de force  au parti CNDD- FDD pour être nommé chef de  ce secteur. Mais, il a refusé. Il a dit qu’il doit diriger ce secteur  étant  membre du parti CNL.  Il a  été  interpellé  par l’administrateur de la commune Rugombo », a poursuivi notre source.   

LA rédaction de la RPA n’at pas encore pu joindre l’administrateur  de la commune Rugombo pour qu’il s’exprime à ce sujet.

Les riziculteurs de la coopérative de Nyamabere en commune de Mpanda de la province de Bubanza crient à l’injustice.

Les riziculteurs de la coopérative de Nyamabere sont victimes d’un vol organisé des responsables de ladite coopérative qui exigent à chaque membre de payer 900 milles francs par un champ de riz pour rembourser un montant de 300 millions qui aurait été détourné par les anciens responsables de cette coopérative.

 Les responsables de la coopérative des riziculteurs de Nyamabere en commune de Mpanda exigent depuis un certain temps aux membres de cette coopérative de payer 900 milles francs par un champ de riz pour rembourser un montant de 300 millions qui serait détourné par les anciens responsables de cette coopérative. Ayant constaté qu’ils ont refusé d’obtempérer à leur recommandations, ces responsables de la coopérative ont décidé de prendre de force une quantité de riz fraichement récoltée à chaque lopin de terre. Les membres de la coopérative de Nyamabere qualifient de vol cette attitude car rien ne peut expliquer comment ils doivent rembourser l’argent qui a été détourné par des individus bien connus.  « Ils ont adopté un comportement étrange que l’on pourrait qualifier de vol. Ils se pointent dans nos champs de riz surtout quand on est en train de récolter et ils prennent de force quelques sacs de riz arguant que c’est pour rembourser les 300 millions qui ont été volatilisés. Pire encore, ils ne nous donnent aucun document attestant qu’ils ont pris une partie de notre récolte», se lamente un des membres de la coopérative.

Les membres de la coopérative de Nyamabere demandent aux défenseurs des droits de l’homme de plaider pour eux et au président de la république de s’enquérir de la situation car les administratifs locaux ne peuvent rien faire en leur faveur parce qu’ils seraient complices. « Nous demandons aux organisations de défenses des droits de l’homme et au président de la république de s’enquérir  de la situation qui prévaut dans notre commune notamment en ce qui concerne les injustices qui empêchent les agriculteurs à évoluer économiquement. Le pays ne peut en aucun cas se développer quand sa population croupit dans la misère », insiste- t- il.  

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Nadine Nibitanga, administrateur de la commune de Mpanda, pour de plus amples éclaircissements sur les grognes de cette population mais sans y parvenir.

Les Imbonerakure de Makamba, seuls maîtres pour violer les consignes de lutte contre la fièvre de la vallée du Rift.

En province Makamba,  les autorisations spéciales d’abattage du bétail sont délivrées par les responsables des imbonerakure. Les habitants demandent la disponibilité des vaccins dans les meilleurs délais et de bannir le favoritisme observé dans l’octroi des autorisations.

Les habitants de la province Makamba qui se sont entretenus avec la RPA déplorent le comportement de certains responsables des imbonerakure qui profitent de la fièvre de la vallée du Rift pour s’enrichir. Ces derniers s’arrogent le droit d’autoriser aux bouchers à abattre leurs animaux moyennant des pots de vin. « Lorsque un animal tombe malade, on donne quelque chose au responsable des imbonerakure et ce dernier informe les autorités administratives et obtient ainsi l’autorisation d’abattre l’animal sans aucu,e mesure de  sécurité. Mais, l’animal est enterré quand on ne donne pas de la corruption même s’il meurt des suites d’une autre maladie », a confié à la RPA un habitant de Makamba.      

Ces habitants déplorent que l’administration joue avec la santé de la population en autorisant à une certaine catégorie de gens d’abattre les animaux en violation de la mesure encore en vigueur interdisant l’abattage des ruminants à cause de cette pandémie de la fièvre de la vallée du Rift. « Lors de la fête des musulmans, ils ont eu l’autorisation d’abattre. Les vaches qui ont été abattues ont été importées de la Tanzanie d’autres ont été achetées dans cette localité. On se demande comment cette maladie disparait lors de la fête des musulmans et réapparait après la fête. On ne comprend pas pourquoi ils nous interdisent d’abattre nos animaux », s’interroge- t- il.      

La population qui vit de l’élevage éprouve pour le moment d’énormes difficultés pour survivre. Elle demande au gouvernement de tout faire pour que le cheptel burundais soit vacciné contre cette pandémie. Sinon,  elle risque d’abandonner ce métier. « On vivait de l’élevage. On payait les frais scolaires de nos enfants après avoir vendu une vache. Pour le moment,  la vie est presque paralysée. Notre bétail : vaches, chèvres et moutons  ne nous aident en rien. Nous demandons au gouvernement de tout faire pour rendre disponible le vaccin contre cette maladie », insiste un éleveur.  

La mesure interdisant l’abattage de tout bétail ruminant a été prise au Burundi à la fin du mois de mai 2022 et reste toujours en vigueur.

L’or noir devenu une poule aux œufs d’or à Bujumbura.

Souvent vendu en faible quantité, le carburant ne peut pas être disponible pendant plus de deux jours en Mairie de Bujumbura. Cette pénurie entraine des difficultés pour se déplacer ces derniers jours.

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura révèlent qu’avoir du carburant relève d’un miracle. Nombreux qui se sont entretenus avec la RPA disent avoir opté à se déplacer à pied faute de bus de transport. L’un d’entre eux témoigne. « Nous croyions qu’avec le début des vacances des élèves, les clients allaient diminuer et les bus de transport être disponibles. Mais, ça n’a pas été le cas. Dès 6 heures du matin, il y a de longues files de personnes sur les arrêt-bus. Cela fait qu’on est tout le temps en retard au travail ».

Du côté des chauffeurs de bus, travailler quotidiennement n’est plus possible. « Le carburant ne peut pas être disponible toute une semaine. Par exemple aujourd’hui, j’ai fait le tour des stations et je n’ai pas pu être servi. Des fois, tu peux l’obtenir deux ou trois fois par semaine. Pas plus », a indiqué un chauffeur.

Cette situation engendre des cas de favoritisme à certaines stations-services en plus des violations de la loi. « Sur les stations, les pompistes où les policiers chargés d’assurer une bonne distribution touchent des pots-de vins pour laisser leurs connaissances dépasser les lignes d’attente. Autre chose, certains clients achètent du carburant dans des bidons alors que cela a été formellement interdit », révèle un chauffeur.

Suite à cette pénurie chronique, les habitants de la Mairie de Bujumbura ont adopté  une stratégie de partage des informations sur la disponibilité du carburant via les réseaux sociaux. Malheureusement, certains arrivent trop tard aux stations- service et sont obligés parfois de rentrer bredouille. 

A ce propos, la RPA a joint par téléphone Marie Chantal Nijimbere, ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme mais elle n'a pas décroché son téléphone.

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