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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les autorités burundaises sont à l’origine de la propagation du Covid- 19.

Les hautes autorités du Burundi continuent à manifester une légèreté dans l’application des  mesures de lutte et de prévention contre la Covid-19. Non seulement  le Premier ministre a demandé à l’ouverture du salon entre les industriels de la communauté est- africaine organisé ce jeudi que le vaccin contre cette pandémie ne soit pas obligatoire pour la libre circulation des populations mais aussi une grande partie des participants n’a  pas observé les mesures barrières établies par l’Organisation Mondiale de la Santé,  OMS.

Ce salon industriel organisé par l’Association des Industriels du Burundi a été rehaussé par la présence du Premier Ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni. Dans son allocution, le secrétaire général- adjoint chargé des affaires sociales et du secteur de la production au sein de l’EAC a fait savoir que le vaccin sera dorénavant obligatoire pour circuler dans la zone de cette Communauté Est Africaine. Par, ailleurs, l’Honorable Christophe Bazivamo a déclaré  que cette mesure doit entrer en vigueur sans tarder.

De son côté, le Premier Ministre du Burundi a, dans son intervention,  demandé que le passeport de vaccination ne soit pas une entrave à la circulation des personnes. Alain Guillaume Bunyoni a expliqué que cette communauté ne doit pas porter atteinte au droit qui garantit la libre circulation des citoyens. «Ça c’est un message à notre secrétariat général que dans l’East African Pass on ne puisse pas aller à l’encontre de certains droits fondamentaux des peuples et des citoyens mais plutôt privilégier des mesures qui puissent à la fois rendre efficiente la prévention du Covid-19 mais aussi promouvoir le développement, tout en évitant de rendre inerte l’activité humaine ou de l’opposer à des contraintes qui pourraient venir nuire aux libertés et à la vie en général des citoyens », a déclaré Alain Guillaume Bunyoni..

Ces activités se sont déroulées dans un espace étroit par rapport à l’effectif des invités convié. De plus, les participants n’observaient pas la distanciation sociale et un bon nombre d’entre eux ne portait pas de masques.

Selon les observateurs, ce rejet des autorités burundaises des mesures de prévention contre le Covid-19 est un des facteurs de la propagation de cette pandémie.

Les médicaments pour traiter le Covid- 19 manque cruellement au Burundi.

Rupture généralisée de médicaments de premier ordre au traitement de la covid-19 au Burundi depuis environ deux semaines. Actuellement, il revient  aux malades de se procurer eux-mêmes des médicaments prescrits par les médecins. Cette rupture serait consécutive à la mauvaise gestion de fonds alloués à la lutte contre cette pandémie.

Quatre médicaments dont l’Azithromycine, la Chloroquine, la Vitamine C et le Zinc qui sont prescrits dans le traitement des cas mineurs de Covid-19 manquent dans le pays. Certains membres de l’équipe médicale chargée de lutter contre cette pandémie affirment qu’il s’observe une rupture de stocks de ces médicaments dans  différents hôpitaux du pays depuis environ deux semaines. Les malades de Covid-19 sont alors contraints de chercher eux-mêmes ces médicaments dans les pharmacies privées où ils ne sont pas tous servis. « Effectivement, ce sont ces médicaments d’Azithromycine, Hydroxy chloroquine,  Zinc  et Vitamine C qu’on administre aux malades. Il y’ a eu une rupture de stocks de ces médicaments. Il ne leur reste que le zinc seulement. Ils peuvent trouver l’Azithromycine dans les pharmacies privées. Mais, ils ne peuvent pas trouver l’Hydroxy chloroquine. La Vitamine C peut aussi être disponible. Il y’a une rupture au niveau national. Ceux qui ont de moyens, on leur dit d’aller les chercher ailleurs. Mais ceux qui n’en ont pas, je ne sais pas comment ils procèdent », a précisé notre source.

 

Les sources de la RPA dans le secteur de la santé chargé de lutter contre la Covid-19 révèlent que cette situation fait que les malades ne reçoivent pas de traitement complet puisque leur cure est partagée en deux.                                 Dans ce secteur de la santé, le problème de rupture de stocks de ces médicaments est consécutif à la mauvaise gestion des aides financières octroyées au gouvernement burundais dans le cadre de lutter contre la pandémie. « La situation des malades en état critique est un autre problème qui n’est pas évoqué car vous savez que ces malades doivent recevoir de l’oxygène.                    Par exemple à l’hôpital Roi Khaled, il y’a un manque de bombonnes d’oxygène et tous les lits sont occupés par des malades en état grave. Pour ces derniers, quelques médicaments restent insuffisants et de ce fait aucun malade ne reçoit une cure complète. La cure est partagée en deux. Cette situation est due au manque de moyens financiers. Vous constatez que tous les fonds octroyés par la Banque mondiale ont été détournés. Il n’y a pas d’argent. Les autorités se rejettent la responsabilité les uns des autres. C’est là où réside le nœud du problème », révèle notre source. 

Le rapport du ministère de la santé de ce lundi montre qu’au 21 août 2021, sur 1730 personnes dépistées 48 ont été testées positives au Covid-19. Parmi les 19 sites de dépistage qui ont effectué ces tests, 4 sites ont enregistré plusieurs cas positifs. Le site de dépistage de Bujumbura a eu 17 cas positifs, celui de Muyinga a enregistré 9 cas positifs, celui de Cibitoke 4 cas et celui de Isale a eu 3 cas positifs. D’après ce rapport, le Burundi compte à présent 360 cas positifs à la Covid-19 sous traitement dont 7 cas graves.

Plus de 150 malades de Covid-19 n’ont pas de médicaments à Muyinga

Plus de 150 malades de Covid-19 sont alitées à l’hôpital de Muyinga. Les agents de santé s’inquiètent du manque de médicaments contre la pandémie à cet hôpital.

Le taux de contamination au Covid-19 en province Muyinga a trop augmenté. Les informations que nous détenons des agents de santé dans cette province affirment qu’il y a 180 personnes atteintes de Covid-19 alitées à l’hôpital de Muyinga ainsi que d’autres qui sont confinées à la maison comme le témoigne notre source. « A l’hopital de Muyinga, nous enregistrons 180 personnes hospitalisées souffrantes de Covid-19. Malheureusement, nous n’avons plus de médicaments contre le Covid-19. Les patients qui sont confinés à la maison sont aux environs de 200. Il s’agit de ceux que nous connaissons ». 

Les cas positifs au Covid-19 hospitalisés ne bénéficient que des calmants tandis que ceux qui sont à la maison  procèdent au bain de vapeur.

Notre source souligne que dans cette province les mesures barrières ne sont pas prises au sérieux. « Les mesures barrières sont pris à la légère. Elles sont plus ou moins respectées à la campagne. Il est inconcevable d’assister aux matchs ou encore faire des rassemblements à plus de 100 personnes sans porter de masques. Seuls ceux qui le veulent les portent sur un taux d’un pour cent », s’indigne notre source.

Les agents de santé de la province Muyinga indiquent que les cas confirmés de Covid-19 sont évalués à plus de 300 tandis que le rapport de situation sur la réponse  au Covid-19 du ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA du 24 Août 2021 fait état de 244 cas confirmés au cours des 14 derniers jours.

COVID-19 : Le conseiller principal du président Ndayishimiye testé positif

Le gouvernement burundais s'illustre toujours par sa négligence dans la gestion de la crise sanitaire mondiale. Ce vendredi, une soirée culturelle à l'intention de la diaspora a été organisée en violation totale des mesures barrières recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé. Actuellement, la panique est à son comble après que certains participants aient été testés positifs à la COVID-19 y compris le conseiller principal du président Evariste Ndayishimiye.

C’est ce dimanche, deux jours après les festivités, que le conseiller principal de l’information et de la communication à la présidence, Willy Nyamitwe,  a été testé positif à la COVID-19. Certaines sources à la présidence nous indiquent qu’après avoir reçu les résultats du dépistage, Willy Nyamitwe a demandé à certains militants du CNDD-FDD qui étaient avec lui, d’aller se faire dépister. Depuis ce lundi, ses contacts se sont précipités aux centres de dépistage et la plupart d’entre eux ont également été testés positifs à la COVID-19.

Pendant ces cérémonies de clôture des vacances de certains membres de la diaspora burundaise organisées par le gouvernement du Burundi, les images montrent le président Ndayishimiye et sa femme saluer la foule. Comme d’habitude, le couple présidentiel ne porte pas de masques. Même le ministre de l’intérieur Gervais Ndirakobuca surnommé Ndakugarika, le mairie de la ville Jimmy Hatungimana et leur entourage ne portent pas de masques. Sont également visibles des groupes de chanteurs et de danseurs qui saluent des gens au hasard en ignorant complètement les mesures barrières contre la COVID-19. Certains médecins, qui nous ont parlé, conseillent à la population burundaise de se protéger puisque le gouvernement semble négliger la pandémie. Mais certaines sources au sein des militants du parti au pouvoir signalent que, même si le gouvernement a déclaré qu’il ne va pas sensibiliser la population à la vaccination, certaines hautes autorités se font vacciner ces derniers jours contre la COVID-19 à Nairobi, à Dubai et ailleurs.

Au Burundi, le ministère de la santé publique dénombre au total 2533 nouveaux cas de COVID-19 au cours des 14 derniers jours. Le pays totalise 10 décès jusqu’au 22 août 2021 selon le même ministère qui est accusé de manipuler les chiffres par ceux qui suivent de près l’évolution de la pandémie dans le pays. Cet effectif de décès liés à la COVID-19 reste inférieur à l’effectif évoqué par l’église catholique il y a plus d’une année.

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