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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’école Technique de Mutumba baigne dans un ordurier

Les déchets ménagers et les restes de nourritures de l’école technique de Mutumba à régime d’internat en commune Kabezi de la province Bujumbura inquiètent les élèves et les enseignants. Ces derniers craignent d’attraper différentes maladies suite à cette insalubrité et les moustiques qui pullulent. 

En entrant à l’intérieur de l’école technique de Mutumba à régime d’internat en commune Kabezi de la province Bujumbura, on est accueilli par les odeurs nauséabondes et des mouches à cause des déchets ménagers selon ce témoignage. « Les déchets ménagers et les restes de nourritures sont éparpillés un peu partout dans les lieux proches de la cuisine et des toilettes. Les restes d’épluchages ne sont pas dégagés. Ce qui attire les mouches un peu partout. Les mouches peuvent transmettre différents microbes jusqu’à l’assiette ».

Selon des informations sur place, il y a un manque d’un encadrement pour le respect de l’hygiène  à cette école. « Nous observons à un manque d’encadrement. Il n y a pas des encadreurs pour pousser les élèves à respecter l’hygiène. Les encadreurs qui manquent se focaliseraient à organiser les activités de propreté. Mais ce n’est pas le cas », précise une source sur place.

A ce propos, la rédaction de la Rpa n’a pas encore pu joindre le directeur d'internat, Térence Kabirigi, pour réagir à cette situation.

La pénuri des médicaments de Covid- 19 fait des morts à l’hôpital Roi Khaled.

Pénurie depuis une semaine des médicaments contre la covid-19 au centre de dépistage de l’hôpital Roi Khaled.nDes conséquences dont des morts sont enregistrées suite à cette pénurie.

 Certains patients de covid-19 alités à l’hôpital Roi Khaled indiquent que la la pénurie des médicaments pour le traitement de covid-19 est devenue un casse-tête à cet hôpital. Ils font savoir que tous les médicaments dont bénéficiaient les personnes testées positives à la covid-19 n’existent plus dans cet établissement sanitaire. L’un des patients raconte. « Nous avons un grand problème suite au manque des médicaments de covid-19.Toute une semaine vient de se dérouler sans avoir ces médicaments. Ni la chloroquine ni d’autres médicaments ne sont introuvables dans cet hôpital. Mais,  ils continuent de trouver d’autres personnes testées positives à la covid-19. Avant-hier, ils ont trouvé 38 nouveaux cas et hier 14 ».

Que ce soit les personnes testées positives à la covid au centre de dépistage de cet hôpital, que ce soit les malades hospitalisés, toutes sont ordonnées d’aller chercher ces médicaments ailleurs .Une tache qui n’est pas facile. Selon ces patients, des conséquences néfastes commencent  à se sentir suite à cette pénurie. « C’est très dommage. Hier,  trois hommes sont morts suite au manque de  médicaments et n’ont pas été secourus. En réalité, nous les malades ne savons pas à quel saint se vouer », a ajouté le patient.

Des informations en provenance de la mairie de Bujumbura  font savoir que cette pénurie des médicaments de covid-19 se manifeste également dans d’autres hôpitaux dans cette ville.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre le médecin directeur de l’hôpital Roi Khaled de Kamenge pour des éclaircissements sur ce manque de ces médicaments.

A l’hôpital Saint Augustin de Gihanga, la négligeance de Covid- 19 est totale.

Certains habitants de la commune Gihanga en province de Bubanza se disent préoccupés par le fait que les malades de COVID-19 partagent la même salle avec d'autres malades à l'hôpital Saint-Augustin. Selon ces habitants de Gihanga, il y a risque de contaminations.

A l’hôpital St Augustin situé en commune Gihanga, le manque de bouteilles d’oxygène pour les malades hospitalisés qui s’observe ne tranquillise pas les patients. Les sources de la RPA affirment qu’il n’y a pas de bouteilles à oxygène propres aux malades du coronavirus. A cela s’ajoute le manque d’une salle d’isolement pour les malades du coronavirus qui sont obligés de partager la salle avec d’autres patients. Cet individu témoigne. « Il n’existe qu’une petite salle d’isolement et certains malades de coronavirus sont mis dans des chambres de l’hôpital au milieu d’autres malades pour dire que le risque de propagation est grande.  Cela prouve qu’il n’y a pas de mesures préventives contre cette pandémie. Le personnel soignant utilise le peu de bouteilles d’oxygènes disponibles pour tous les malades sans exception. Cela est très inquiétant car il est difficile de faire comprendre à une personne qu’il est interdit d’entrer dans une chambre d’en face parce qu’il y a un malade de coronavirus ».

Ces informations sont confirmées par certains membres du personnel soignant de cet hôpital qui n’ont pas souhaité s’exprimer aux micros de la RPA pour leur sécurité. Ils indiquent que ce mercredi le directeur dudit hôpital leur a demandé de faire un transfert de tout patient qui nécessiterait de l’oxygène vers les hôpitaux de la Mairie de Bujumbura.

La rédaction de la RPA a contacté le directeur de l’hôpital St Augustin,  Dr Anicet Nduwimana, pour s’enquérir de la situation. Il a signifié à la RPA qu’ils n’ont pas prévu une grande salle d’isolement pour les malades de Coronavirus du fait que cet établissement sanitaire n’est pas destiné à l’hospitalisation des malades de coronavirus. Il a néanmoins fait savoir que cela ne les empêche de prendre en charge les malades qui viennent les solliciter. Et pour des cas en état critique, Dr Anicet Nduwimana dit que l’hôpital les transfère vers la Mairie de Bujumbura. Pour ce qui est des malades de coronavirus qui seraient hospitalisés au milieu d’autres patients, le responsable dudit hôpital le nie catégoriquement et explique que les malades du coronavirus nécessitant une hospitalisation sont mis dans une petite salle d’isolement  qui a une capacité d’accueillir de 4 patients et que cette salle n’a jamais été saturé pour mettre les malades dans des chambres d’hospitalisation. Concernant le manque de bouteilles à oxygène, le Dr Anicet Nduwimana reconnait cela  et a promis que l’hôpital compte s’approvisionner en bouteilles à oxygène dans les jours à venir.

Entretemps, plus de 10 employés de cet hôpital ont déjà été atteints de  Coronavirus. Certains d’ailleurs sont toujours confinés chez eux, selon leurs collègues.

Les malades de l’hôpital St Augustin de Gihanga demandent à la direction dudit hôpital de renforcer les mesures préventives contre la pandémie du Coronavirus qui continue de se propager au Burundi.

Un forum propose le partage des résultats et le pass santé de Covid- 19 au sein de l’EAC.

Les résultats des tests du COVID-19 devront dorénavant être partagés entre les Etats membres de la communauté Est Africaine et les laboratoires y accrédités seront identifiées. C’est du moins les conclusions d’un atelier qui a rassemblé ce 14 septembre les associations des compagnies aériennes œuvrant sur le continent africain et  organisé dans l’objectif de relancer le secteur de l’aviation dans le contexte du COVID-19.

Ce forum virtuel avait réuni ce 14 septembre 2021 des acteurs clés du secteur de l'aviation, des représentants des Communautés économiques régionales et organisations professionnelles. Le secrétaire général de l'EAC, le Dr Peter Mathuki a participé à cet atelier consolidé de l'Association africaine des compagnies aériennes délibérant sur la relance du secteur de l'aviation au milieu de la pandémie de COVID-19.

Le Secrétaire général a noté qu'il est urgent que l'Union africaine fournisse des lignes directrices ainsi qu’un cadre pour la reconnaissance à l'échelle continentale des certificats de vaccination et des tests négatifs à la COVID-19.

Peter Mathuki a appelé les compagnies aériennes à se faire entendre plus fort à ce sujet. Il a également indiqué que la communauté Est africaine a déjà commencé à travailler sur East African Community PASS dans la région qui permettra aux États partenaires de partager les résultats des tests COVID- 19 en identifiant tous les laboratoires accrédités dans chaque pays. Dr Peter Mathuki a aussi déclaré que de telles initiatives devront être adoptées au niveau continental.

Le Dr Mathuki a noté que la reprise à moyen et à long terme du secteur de l'aviation dépendra de la consolidation et de la coopération entre les compagnies aérienne et les entreprises associées à celles- ci pour assurer une transformation structurelle. La consolidation des compagnies aériennes en Afrique devrait donc étendre l'expertise technique, réduire les coûts d'exploitation et conduire à des rendements plus élevés. Pour le secrétaire général de l’EAC, cela permettra aux transporteurs africains de baisser leurs tarifs, d'augmenter leurs revenus et de récupérer les parts de marché.

S'exprimant lors du forum, Waturi Matu, conseiller technique principal du secteur privé auprès de l'EAC a, quant à lui, souligné les problèmes qui affligent le secteur de l'aviation africaine notamment ceux liés au niveau élevé des  frais, taxes et charges élevés, des coûts de financement et d'assurance ainsi qu’une faible connectivité intra-africaine.

Waturi Matu a exhorté les compagnies aériennes africaines à rechercher des accords de consolidation réduisant les coûts de maintenance et augmentant la connectivité intra-africaine pour renforcer la fiabilité et la sécurité opérationnelles.

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