Michel Kafando ne devra pas rédiger des rapports jugés « erronés » par le gouvernement burundais. Le porte-parole de ce dernier met en garde le Burkinabé qu’il pourrait être « récusé » comme Jamal Benomar, son prédécesseur, s’il empruntait la même voie que lui.
« Le gouvernement burundais a toujours été réceptif aux envoyés spéciaux du secrétaire-général des Nations-Unies, mais nous lui demandons quand même d’être honnête et de montrer un maximum de probité, ce qu’a manqué son prédécesseur. Le Burundi connaît Michel Kafando comme un homme intègre qui n’a pas eu de déboires avec les burkinabé et même ailleurs en Afrique. S’il est envoyé au Burundi, nous estimons qu’il sera à la hauteur de nos attentes », a déclaré Philippe Nzobonariba porte-parole du gouvernement de Nkurunziza.
Michel Kafando restera basé au Burkina, pays qu’il a dirigé durant la transition après la chute de Blaise Compaoré chassé lors d’un mouvement populaire dénommé ‘’balai citoyen’’.