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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Parlement européen demande le désarmement ‘’immédiat’’ de la milice Imbonerakure

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Le parlement Européen demande le désarmement immédiat de la milice Imbonerakure et condamne l'adoption par le gouvernement burundais de la nouvelle loi mettant en place un groupe de réservistes armé pouvant légaliser les activités de ces jeunes du parti au pouvoir. Dans la motion présentée mardi et pouvant mener à une résolution, le parlement Européen demande au gouvernement du Burundi de respecter les droits de ses citoyens.
 
Dans une motion présentée mardi 17 janvier 2017, le parlement Européen demande au gouvernement du Burundi de « libérer sans condition » tous les prisonniers politiques. Il exhorte aussi l'Union Européenne et ses États-membres de redoubler d'efforts dans la protection des défenseurs des droits de l'homme et des organisations à risque dans le pays.
 
Le parlement Européen demande aussi au gouvernement de « rouvrir les médias » et permettre aux leaders de l'opposition de retourner dans le pays.
 
Cette motion, qui devait mener à une résolution ce jeudi 19 janvier 2017, condamne l'adoption d'une nouvelle loi portant création d'un corps de volontaires qui, selon ces parlementaires, pourrait « légaliser les activités d'une milice violente des jeunes du parti CNDD-FDD "Imbonerakure" ».
 
Selon les élus européens, ces jeunes du parti au pouvoir sont accusés par les organisations internationales des droits de l'homme et l'ONU de « violation grave des droits de l'homme » et d'opérer en toute impunité. Ces parlementaires demandent alors le « désarmement immédiat de cette milice ».
 
Au Conseil de Sécurité de l'ONU et la Cour pénale internationale, le parlement Européen demande d'ouvrir des enquêtes intégrales sur les allégations des violations des droits de l'homme au Burundi, inclus « le danger de génocide ».
 
Les parlementaires Européens soutiennent en outre la résolution du conseil de Sécurité des Nations-Unies autorisant le déploiement de la police onusienne au Burundi, et exhortent le Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine à envoyer une délégation au pays pour « faire pression sur le Président burundais Pierre Nkurunziza » pour qu'il stoppe les abus commis par les forces de sécurité.
 
La motion qui compte vingt points soutient également sur son 11ème point la décision du Conseil européen après l'échec des discussions sur l'article 96 de l'accord de Cotonou, de suspendre l'aide financière directe au gouvernement burundais tout en maintenant l'aide financière à la population à travers différents projets.
 
Les parlementaires rappellent aussi au début de leur motion que la « situation économique dramatique » du Burundi a été causée par la décision du Président burundais Pierre Nkurunziza de se présenter au 3ème mandat « en violation de l'accord d'Arusha et de la Constitution du Burundi ».  
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