La date du 26 Août 2015 au Burundi est considérée officiellement comme la fin du deuxième mandat de Nkurunziza. De ce fait, l’opposition et la société civile avancent l’argument de sa présence illégale au pouvoir et de sa légitimité pour le contester.
Déjà, les chancelleries occidentales ont pris note de l’importance de cette date. La Belgique dans un communiqué, conseille à ses ressortissants d’observer la plus grande vigilance et de restreindre les déplacements dans la capitale et l’intérieur du pays. D’autres sources parlent de l’exil de nombreux Burundais inquiets d’incidents qui peuvent survenir à l’annonce de cette date. Une radio locale à Kigali parle d’au moins une centaine de personnes qui traversent la frontière par jour depuis l’investiture de Pierre Nkurunziza.
Pour rappel, le Conseil National pour le Respect des Accords d’Arusha et le Rétablissement d’un Etat de Droit (CNARED) avait sommé Nkurunziza de remettre le pouvoir avant cette date, sinon il porterait la responsabilité de tous les maux capables de s’abattre sur le pays.