Les réfugiés Burundais de Nduta menacés par la famine
La famine risque de décimer les burundais réfugiés à Nduta en Tanzanie. Ces réfugiés affirment recevoir une quantité insuffisante de nourriture auprès du HCR. La situation s'aggrave alors qu'il leur est désormais interdit de sortir du camp pour chercher du travail.
Chaque réfugié Burundais du camp de Nduta en Tanzanie est rationné avec 0,28g dhuile ; 0,80g de sel ; 1kg de haricot ; 0,680g de petit poids et 5,520kg de farine de maïs pour deux semaines. Un réfugié burundais explique que cette ration se vide au bout d'une semaine : « pour que cette ration suffise, nous mangeons deux fois par jour. Le HCR ne nous donne pas suffisamment de nourriture. Nous la consommons pendant 6 à 8 jours ; couvrir cette période de deux semaines serait un exercice très difficile ».
Pour ces réfugiés, cette ration était auparavant complétée par les vivres du marché, des vivres achetés grâce au travail journalier à l'extérieur du camp. « Avant, on allait effectuer des tâches au village, on en revenait avec ce qu'on peut manger.
Le comble de malheur, c'est que le marché a été fermé alors que nous allions nous y approvisionner », se plaignent les réfugiés du camp de Nduta.
Depuis plus d'une semaine, la police et les responsables du camp de Nduta ont pris la décision de fermer le marché de Nduta et d'interdire toute activité commerciale au camp. Les réfugiés burundais demandent au gouvernement tanzanien et au HCR de lever cette mesure en permettant la réouverture de ce marché et d'augmenter la ration alimentaire. Ils demandent la permission de sortir aux villages pour chercher de la nourriture, faute de quoi ils vont mourir de faim.
Cette mesure de fermeture du marché du camp de Nduta qui interdit aussi toute activité commerciale a été prise à cause de l'insécurité dans le camp de Nduta et dans les environs.
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