Les champs de la commune Rugombo à Cibitoke sont attaqués par des chenilles folioles. Cette situation perdure depuis deux mois, selon les habitants. « Ces chenilles ont ravagé les champs de haricots, de poireaux, des poivre, de maïs, doignons et bien dautres », précisent les agriculteurs qui sont en état d'alerte actuellement. 

 

En ce moment, les agriculteurs de la commune de Rugombo sont dans le désespoir total. Ils sont pratiquement dans l'immobilisme, ne sachant pas comment résoudre ce problème vu que ces chenilles ont presque tout endommagé.

 

« Ces grognes ne se limitent pas aux cultures vivrières et maraîchères seulement », a-t-on appris de ces agriculteurs qui précisent que même les eucalyptus et d'autres arbres ont été endommagés par ces chenilles.

 

Selon Georges Ndikumana, un de ces agriculteurs, tous ses champs de manioc, de colocases et de patates douces ont entièrement été ravagés par ces chenilles folioles. Ce soixantenaire père de 6 enfants craint que la famine ne face des ravages dans sa famille : « Comment vais-je les nourrir alors que je ne dispose pas d'autres activités génératrices de revenus ? », sinterroge-t-il.

 

Ces agriculteurs soulignent également avoir contracté des crédits aux niveaux des banques et des microfinances pour cultiver ces champs. « Comment allons-nous rembourser ces crédits », se sont t-ils interrogés tout en craignant d'être placés sous les verrous faute de paiement. D'autres agriculteurs précisent en outre avoir loué des terres cultivables dans l'espoir d'avoir une grande quantité de récolte. Ils remarquent cependant quils ont travaillé à perte suite à l'invasion de ces chenilles folioles.

 

Ces agriculteurs mécontents affirment avoir tenté de lutter contre ces chenilles folioles mais en vain. C'est notamment par la pulvérisation et la désinfection des champs de cultures et des forêts déjà affectées. « Tous nos efforts ont été réduits en cendres », s'indignent-ils tout en demandant à la direction provinciale de l'agriculture et de lélevage de leur venir en aide.

 

 

« C'est une question qui compte pour la DPAE Cibitoke », explique Béatrice Nyabenda, la responsable de ce département. Cette autorité indique toutefois que pour le moment, elle procède aux études approfondies afin de trouver une solution y relative.

 

Elle ajoute que « grâce à ces études, l'on envisage trouver des médicaments ou d'autres produits chimiques contre ces chenilles ravageuses des champs des cultures ». 

 

Entretemps, la responsable de la DPAE Cibitoke lance un appel vibrant aux autorités administratives de sensibiliser la population sur l'apparition de ces chenilles et d'informer le plus vite possible les autorités compétentes, afin qu'elles puissent informer à temps à leur tour le ministère de l'agriculture et de l'élevage.