Un des élèves réfugié témoigne: " nous avons des inquiétudes pour les classes à test comme la dixième année. On ne voit pas qui choisira le test, la direction ne nous donne pas assez d'information ". Cet élève se demande également à quand la passation alors que la fin de l'année scolaire approche, si le test viendra du Burundi ou du HCR ou encore qui va le choisir. " Nous interpellons toute personne qui pourrait aider de s'y mettre pour sauver notre avenir", lance un autre élève du camp de Nduta.
Inquiétudes également côté formateurs. Ces derniers indiquent qu'au Burundi quelques classes ont déjà passé le test et prochainement c'est la proclamation. " Ici au camp tout est flou. On ne sait si les classes de neuvième et de dixième vont passer le test, qui va délivrer les diplômes, quelle sera leur valeur", se demande un des éducateurs du camp des réfugiés de Nduta. Ce dernier trouve que tous ces problèmes relèvent de "l'incompétence de la coordination".
Déjà dans moins de deux semaines, ce sera la fin de l'année scolaire, poursuit cet enseignant. Cet éducateur du camp de Nduta déplore aussi que ses élèves ne passent pas actuellement de test d'entrainement ni celui d'évaluation intellectuelle.
Au camp de Nduta, l'année scolaire a été "élastique" suite au conflit entre les responsables des établissements scolaires et les éducateurs. Ce qui par ailleurs a beaucoup suscité des soulèvements.
Ceux qui étaient déjà à l'université ne sont également pas épargnés. Ils se disent "délaissés" par les responsables des réfugiés au camp de Nduta et ils se demandent actuellement ce qu'ils vont devenir.