Certains enfants mineurs au camp de réfugiés burundais de Mahama au Rwanda font de lourds travaux contre une rémunération. Pour les filles, certaines font fassent à des grossesses précoces car forcées à faire des rapports sexuels contre de l’argent. 

 

Tous ces enfants sont répartis en deux catégories : la première, regroupe des enfants qui ont fui le Burundi en compagnie de leurs parents. A cause de la pauvreté, les parents les envoient dans des centres urbains pour chercher du travail alors qu’ils devraient être à l’école. 

 

La deuxième catégorie est celle des enfants qui ont fui sans parents, ils ont plus de difficultés que les premiers car devront vivre à leur dépens. Et ainsi, ils abandonnent facilement l’école. 

 

L’ONG pour le bien familial OXFAM qui œuvre dans ce camp explique qu’elle tente de venir en aide à ce genre d’enfants, surtout aux filles. « On se focalise beaucoup plus sur les filles car ce sont elles qui ont le plus besoin d’assistance que les garçons. On leur donne des leçons d’hygiène et sexuelles pour éviter les grossesses précoces», dit Jacqueline Nduwayezu, représentante de l’OXFAM dans ce camp. 

 

Cette ONG exige des sanctions aux employeurs et parents des enfants mineurs pour décourager cette pratique. Selon toujours Jacqueline Nduwayezu, des enfants de 12 ou 13 ans sont embauchés comme domestiques en dehors du camp. « Ils devraient y avoir une permission spéciale pour tout enfant mineur qui quitte le camp pour savoir où il va et qui l’envoi.