Camp de Kakuma: les réfugiés Burundais vivent difficilement
Les réfugiés burundais du camp de Kakuma au Kenya mènent une vie difficile. Ils expliquent qu'ils reçoivent une quantité de nourriture insuffisante et sont en manque de médecins dans ce camp. Ils demandent au Haut-Commissariat pour les réfugiés de leur apporter de l'aide.
Vivre dans le camp de Kakuma au Kenya est une chose difficile. Selon les réfugiés burundais, la quantité de nourriture qu'ils bénéficient est insignifiante car ils n'arrivent pas à tenir tout le mois.
Ainsi, certaines familles vivent de la nourriture envoyée depuis le Burundi : « Au début du mois, on nous donne 3 kilogrammes de haricots, 3 kilogrammes de petits pois, 3 kilogrammes de farine et de la bouillie qui n'est pas bien préparée et cela pour tout un mois » nous explique un réfugié.
Certaines personnes commencent à s'organiser pour voir comment survivre dans le camp mais la police ne les facilite pas la tâche. « D'autres qui ont encore des familles au Burundi leur envoient de la nourriture. Il y'a des enfants venus de Bujumbura qui sont malades. La plupart des réfugiés souffrent de la tuberculose. Certains réfugiés ont pris l'option de quitter le camp à destination des autres camps se trouvant en Tanzanie ou en Ouganda » poursuit notre interlocuteur.
En plus de la malnutrition, les réfugiés Burundais se heurtent à un autre problème majeur : l'accès aux soins de santé. Le camp de Kakuma dispose d'un seul et unique centre de santé et les travailleurs de ce centre de santé sont des burundais qui ont reçu une formation médicale de 6 mois. Ces réfugiés manquent de médecins qualifiés : « Se faire soigner est tellement difficile, on n'a pas de médecins. Ceux qui ont de petits moyens se dirigent vers les pharmacies pour les soins de santé mais si la police l'apprend, on t'emprisonne ou bien tu es obligé de donner de l'argent à ces forces de l'ordre » conclut notre source.
Ces réfugiés burundais exhortent le Haut-Commissariat pour les réfugiés à faire le constat de la vie que mènent les réfugiés pour qu'ils puissent bénéficier des besoins de 1ère nécessité.
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