Depuis le déploiement des unités de la police du GMIR à Makamba, des cas de viol se sont multipliés. Des sources concordantes à Makamba indexent des personnes portant des tenues policières.
Approché par la rédaction de la RPA, une des victimes, âgée de 15 ans, accepte de raconter son calvaire : « un policier m’a arrêté près de chez moi sous prétexte : la carte d’identité ou d’étudiant. Je lui ai expliqué que je ne l’avais pas sur moi, qu’il me laisse entrer dans la maison pour la prendre. Mais il a refusé et m’a intimé l’ordre de le suivre. »
Le policier l’a conduit dans les marais. Inquiétée, la victime de demander si c’était le nouveau chemin qui mène au poste de police, elle qui croyait que c’était leur destination. C’est là que le malheur lui est tombé dessus, se rappelle la source de la RPA.
« Tentant de crier au secours, il a couvert ma bouche par sa main, pour que ma voix ne sorte pas. »
J’ai décidé de porter plainte, poursuit la victime. « Je l’ai fait pour que les responsables soient punis, et ainsi aider à protéger mes concitoyennes de ce crime. »