La direction provinciale de l’éducation indique en outre qu’une grande partie d’enseignants ont pris fuite vers la fin de la campagne électorale, surtout ceux appartenant aux partis politiques de l’opposition pour des mobiles politiques. Les autres n’ont pas résisté aux rumeurs qui circulent dans le pays, surtout celles annonçant une guerre civile qui pourrait avoir lieu dans tout le pays.
Dans la ville comme dans les milieux ruraux à Kirundo, indiquent les habitants de Kirundo, les élèves passent leur temps en sillonnant les marchés et en déambulant dans les chefs-lieux des communes, faute d’enseignants.
Rémy Bigerumusase, directeur provincial de l’éducation dans cette province, se dit inquiet de ce phénomène : « Les communes de Bugabira et Busoni sont les plus touchées par ce phénomène. Elles comptent respectivement 78 et 93 enseignants qui ont pris fuite », a-t-il martelé en soulignant toutefois que, même dans d’autres communes de cette province, plusieurs enseignants ont pris fuite.
Le recours aux vacataires est une action indéniable.
Pour cette autorité éducative, le seul moyen indispensable pour pallier à ce problème est de faire recours aux vacataires. Il invite ainsi le ministère de l’éducation de s’atteler davantage à résoudre ce problème pour éviter les cas d’abandon scolaire.
Certains enseignants disent ne pas être sûrs de l’amélioration prochaine de la situation politico-sécuritaire au Burundi et préfèrent rester en exil.
En revanche, la direction provinciale de l’éducation salue le retour de certains enseignants exilés car, souligne t-elle, l’on énumère actuellement 216 enseignants qui ont regagné le pays et qui jugent la situation politico-sécuritaire meilleure.
Près d’une semaine après le début de l’année scolaire, un grand nombre d’élèves de la province de Kirundo pratiquent l’école buissonnière. Et pour cause : 245 enseignants se sont exilés vers les pays voisins de peur d’être victimes de la crise politico-sécuritaire qui sévit dans le pays depuis le mois d’Avril, nous précisent les sources administratives, éducatives et policières dans cette province du Nord du Pays.
La direction provinciale de l’éducation indique en outre qu’une grande partie d’enseignants ont pris fuite vers la fin de la campagne électorale, surtout ceux appartenant aux partis politiques de l’opposition pour des mobiles politiques. Les autres n’ont pas résisté aux rumeurs qui circulent dans le pays, surtout celles annonçant une guerre civile qui pourrait avoir lieu dans tout le pays.
Dans la ville comme dans les milieux ruraux à Kirundo, indiquent les habitants de Kirundo, les élèves passent leur temps en sillonnant les marchés et en déambulant dans les chefs-lieux des communes, faute d’enseignants.
Rémy Bigerumusase, directeur provincial de l’éducation dans cette province, se dit inquiet de ce phénomène : « Les communes de Bugabira et Busoni sont les plus touchées par ce phénomène. Elles comptent respectivement 78 et 93 enseignants qui ont pris fuite », a-t-il martelé en soulignant toutefois que, même dans d’autres communes de cette province, plusieurs enseignants ont pris fuite.
Le recours aux vacataires est une action indéniable.
Pour cette autorité éducative, le seul moyen indispensable pour pallier à ce problème est de faire recours aux vacataires. Il invite ainsi le ministère de l’éducation de s’atteler davantage à résoudre ce problème pour éviter les cas d’abandon scolaire.
Certains enseignants disent ne pas être sûrs de l’amélioration prochaine de la situation politico-sécuritaire au Burundi et préfèrent rester en exil.
En revanche, la direction provinciale de l’éducation salue le retour de certains enseignants exilés car, souligne t-elle, l’on énumère actuellement 216 enseignants qui ont regagné le pays et qui jugent la situation politico-sécuritaire meilleure.