L’Union Européenne ne doit pas croiser les bras devant la situation explosive que vit le Burundi. C’est en substance le contenu des différentes déclarations des députés du parlement européen lors de leur séance du 18 septembre dernier.
Durant la séance, ces députés ont demandé à l’Union Européenne de prendre une position forte pour défendre l’Etat de droit et les libertés fondamentales au Burundi faute de quoi, il y a risque d’assister à un nouveau génocide en Afrique centrale. Encourageant tous ceux qui se battent pour la défense de la liberté et la démocratie, le député Kenge exige la libération immédiate de Pierre Claver Mbonimpa.
Rappelant que le Burundi doit plus de 50 pourcent de son budget à l’aide extérieure et affirmant que ses dirigeants sont corrompus, la député Beljana Borzan de Croatie en appelle à l’Union Européenne de faire pression sur le Burundi et conditionner son aide au respect des droits de l’homme, à la libération de tous les prisonniers politiques et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les entrainements en RDC.