Très souvent, les policiers organisent des opérations visant à identifier les brasseurs de la boisson dite Kanyanga. Mais, la plupart des cas, ils rentrent bredouilles car les fabricants sont toujours informés à l’avance de ces descentes.
« Ils ont des informateurs au sein de la police. Comme ça, dès qu’une descente est prévue, ils démontent leurs installations et cachent tout le matériel. »
Selon les témoignages de la population, même les administratifs seraient complices.
« Ce n’est plus un secret pour personne. Le chef de quartier collecte de l’argent, de même que le chef de poste. Vous comprendrez que la lutte contre la Kanyanga devient problématique à cause de cette complicité avec ces brasseurs et vendeurs. »
Selon la même source, les fabricants et les commerçants de cette boisson prohibée, versent ces pots de vin hebdomadairement pour s’assurer la protection de ces aux autorités administratives et policières.