la loi notamment l’appel d’offre international et la mise en place d’une commission d’experts indépendants. Mais au lieu de ces procédures que la loi ordonne, ce sont les commissionnaires qui font tout le travail, déplore Gabriel Rufyiri. Pour le président de l’OLUCOME, seuls les intérêts de certains dirigeants du Burundi dont le président de la République ont été visés. Il demande au chef de l’Etat burundais de redresser la situation pour épargner les mauvaises conséquences aux Burundais. Sur ce l’OLUCOME a adressé ce lundi une correspondance au président de la république pour exprimer ses inquiétudes par rapport à cet octroie de licence d’exploitation du nickel.
L’association PARCEM avait déjà soulevée ces inquiétudes. Elle avait mis l’accent sur le passé de la société en voulant connaître ses réalisations antérieures, la transparence dans la passation de ce gigantesque marché, la part du Burundi, le contrat entre la société Burundi Mining Musongati et l’Etat burundais. Faustin Ndikumana, président de la PARCEM, demande également au gouvernement de travailler avec des organismes expérimentés dans la gestion transparente et le calcul des cours mondiaux.