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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’Ombudsman burundais interpellé dans la mésentente qui règne au port de Bujumbura

septembre 25, 2014 3933
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Le personnel du port de Bujumbura a repris le travail ce jeudi après 2 jours de grève. Malgré cette reprise du service, les difficultés restent nombreuses au port de Bujumbura. Ces problèmes sont le corollaire d’une concession de ce port mal négocié entre l’Etat du Burundi et la société Global Port Services. Conséquence : le port de Bujumbura tombe en faillite.

La représentation du personnel de Global Port Services ainsi que la direction ont opté pour se confier à l’Ombudsman Mohamed Rukara en vue de parvenir à un compromis. Cela étant, le 25 décembre prochain, la concession du port de Bujumbura à cette société va totaliser deux ans. Jusqu’au 25 décembre 2012, la concession du port de Bujumbura revenait à l’entreprise EPB. Malheureusement, la rupture du contrat entre l’EPB et l’Etat n’a pas respecté les procédures. Il n’y a pas eu production d’expertise et de contre expertise pour départager l’Etat des actionnaires de l’EPB. Ainsi, tôt où tard, selon certains experts, l’Etat pourrait perdre des montants colossaux si une fois ces anciens actionnaires se confiaient aux juridictions. Toutefois, cette violation des règles de procédure avait été révélée au gouvernement. Rappelez-vous, le 18 juillet 2012, le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Issa Ngendakumana, s’adressait à Moise Bucumi en l’informant sur la violation des procédures dans la sélection d’un nouveau concessionnaire. Malgré tous ces conseils, le gouvernement a décidé d’attribuer cette concession à Global Port Services. Conséquence, les espoirs n’ont pas duré. Après 9 mois de concession, le chef de cabinet civil du président était désillusionné. Dans une note confidentielle au ministre des Transports de juin 2013, le commissaire de police-chef, Alain Guillaume Bunyoni faisait savoir que le nouveau concessionnaire n’avait pas libéré le capital des 10 milliards de Fbu promis pour faire fonctionner le port. Voilà finalement le faux départ qui pousse finalement le syndicat du personnel à réclamer un nouveau règlement d’entreprise, des indemnités et un salaire adéquat.            

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