Deuxième jour de grève successive du personnel du port de Bujumbura. Une grève qui se poursuit, malgré l’appel du directeur général de la société concessionnaire appelant le personnel à reprendre le service ce mercredi. A défaut de cela, la direction de Global Port Services menace de prendre d’autres décisions qui s’imposent.
Le personnel dit être lésé, raison pour laquelle il a refusé de se faire enregistré comme quoi il reprenait le service. Juste ce mardi, la direction générale de la société Global Port Services avait menacé de prendre des sanctions qui s’imposent si les grévistes n’arrêtaient pas leur mouvement de grève. Le travail au port était au ralenti à cause de cette grève. Bonaventure Sinzobakurira, directeur général de Global Port Services tranquillise tout de même que le peu de travailleurs au service essaie de faire de leur mieux.
Pourtant, ces grévistes disent qu’ils ne peuvent pas reprendre le travail si leurs doléances ne sont pas satisfaites. Le syndicat SYTRACO dit être en colère après le licenciement sans préavis de son vice-président. A quand la reprise du travail ? Tout le monde se pose cette question d’autant plus que jusqu’à ce mercredi aucun premier pas de dialogue n’est amorcé entre les grévistes et la direction. Ce qui a fait monter la tension, c’est le dernier licenciement du vice-président du syndicat. Les choses se présentent ainsi au moment où la nouvelle concession attribuée à Global Port Services, jugée d’irrégulière par l’ancien concessionnaire EPB, va totaliser deux ans en décembre prochain.