Personne ne peut se défausser face à la réalité des faits établis. ‘’Ce rapport est très important dans l’évolution judiciaire du dossier, puisque comme vous le savez déjà, en principe, la Procureur près la Cour Pénale Internationale va clôturer ses enquêtes préliminaires et faire un rapport à une chambre de la Cour pénale qui va statuer sur le fait de lancer une enquête ou non. C’est là que nous sommes’’, explique Bernard Maingain, un des avocats du collectif.
Ces avocats des parties civiles de souligner qu’il n’est pas banal que près de 500 personnes témoignent ensemble sur des faits précis.
‘’ Ce rapport évidemment vient corroborer l’opinion qui est la nôtre c’est-à-dire qu’il y a matière à tenir des enquêtes proprement dites. Il faut donc aller de l’avant. Maintenant, c’est le moment de montrer que la justice n’est pas bafouée dans la région des Grands Lacs’’, termine Me Maingain.
Le Collectif des avocats des parties civiles ‘ Justice for Burundi’, compte aujourd’hui 1.400 mandats, dont 800 déjà transmis à la Cour Pénale Internationale.