Selon le rapport du HCR, la crise politique, la déstabilisation et la détérioration de la situation sécuritaire et socio-économique au Burundi a entrainé depuis Avril 2015, l'exil de plus de 400.000 burundais vers les pays voisins (Le Rwanda, la RDC, l'Ouganda et la Tanzanie).
Pour l'année 2017, il y a eu accroissement du nombre de réfugiés, plus de 60.000 personnes ont été enregistrées. Selon toujours ce rapport du HCR, un grand nombre de réfugiés est composé de 230.000 enfants soit 54%.
Le HCR et ses partenaires de la protection de l'enfance se sont mis d'accord sur un plan d'action régionale pour la protection des enfants réfugiés burundais pour une période allant de Janvier à Décembre 2018. Ses partenaires régionaux sont entre autres l'UNICEF, Save The Children, Plan International, International Refugee Comitee, le Forum d'aide juridique et Word Vision. Toutes ces organisations ont contribué à ce plan d'action. Les partenaires nationaux, selon les pays, ont également contribué à ce processus.
Les priorités régionales visent à améliorer la réponse en matière de protection de l'enfance dans les zones où défis ont été identifiés mais également, lorsqu'il est possible de maximiser l'impact et les programmes de meilleurs résultats pour les enfants.
Le réseau régional de protection de l'enfance présidé par le HCR soutiendra collectivement la réponse en matière de protection de l'enfance dans la crise qui secoue le Burundi en particulier et dans les domaines prioritaires identifiés.
Selon toujours le HCR, la Tanzanie a le plus grand nombre de réfugiés burundais dans la région avec plus de 256.000, le Rwanda héberge plus de 88.000 réfugiés, la RDC compte plus de 45.000 réfugiés et plus de 39.000 réfugiés burundais se trouvent en Ouganda.
Au niveau régional, 86% de réfugiés burundais sont hébergés dans des camps des réfugiés dont 14% vivent dans des zones urbaines. En 2016 et 2017, le HCR reconnait que certains réfugiés burundais ont commencé à retourner au Burundi par leurs propres moyens principalement en provenance du Rwanda et de la Tanzanie.
Le Burundi prévoit jusqu'à 60.000 réfugiés burundais pourraient rentrer volontairement en 2018, les estimations qui différent avec celles du HCR.
