La police tanzanienne a déjà arrêté plusieurs réfugiés burundais au camp de Nduta. « Au moins trente refugiés sont incarcérés. Les effectifs augmentent du jour le jour car la police continue à les arrêter sans même dire le mobile de leur arrestation. Ils sont détenus au cachot de Vyamisivya mais auparavant ils étaient incarcérés dans le camp. Ils ont été transférés vers le cachot de Vyamisivya le matin du 17 Août 2017. Personne n'était autorisée d'approcher la position policière où ils étaient gardés », raconte notre source.
Certains sont arrêtés à leur domicile. D'autres la police les a rencontrés là où ils étaient en train d'éteindre les maisons qui brûlaient. Selon notre source, les plus visés sont surtout les hommes et les jeunes garçons.
« Il a été arrêté en train d'éteindre une maison qui avait pris feu à cause grenades lacrymogènes. Les policiers l'ont tabassé et l'ont blessé. La maison a continué à brûler et même ceux qui voulaient intervenir pour l’étendre ont été embarqués dans un véhicule de la police. Leur sécurité est en danger », révèle notre source.
Ces réfugiés disent que leurs droits sont tellement bafoués. Ils lancent un appel à toutes les organisations internationales qui s'occupent des réfugiés pour leur venir en aide afin de pouvoir surmonter tous ces problèmes qu'ils endurent. « Nous demandons que le droit des réfugiés soit respecté en Tanzanie et ailleurs. AU cas contraire, que le HCR nous délocalise vers un autre pays où notre droit sera respecté », s’indigne un des réfugiés à Nduta.
Deux personnes ont été tuées et plus de 50 ont été blessées dans des troubles de ce lundi 14 Août 2017 dans le camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Des maisons ont été aussi endommagées.