Le 8 mars, journée internationale de la femme, est célébré cette année avec un constat amer : la femme burundaise reste ignorante de la loi et de ses droits.

 

Ainsi, certaines femmes vivent en union libre avec leurs maris, et des fois, elles sont malmenées, faute de protection liée à la légalisation de leur mariage. Et les causes sont de trois ordres selon l'ONG Geste Humanitaire : « l'ignorance des avantages du mariage légalisé, le désir de liberté chez lhomme et la résignation chez la femme ». 

 

Cette organisation aide justement dans la légalisation des mariages dans certaines provinces du Burundi. Selon Marie Espérance HABONIMANA, chargée des services sociaux dans cette ONG locale, les unions libres présentent  souvent  des désavantages plus à la femme quà lhomme. Elle explique que « lhomme peut  chasser sa femme quand comme il veut, et signer à l'état-civil avec une autre, ce qui peut être le cas même pour l'homme qui construit le foyer dans la propriété familiale de la femme. En outre, l'homme peut gérer le patrimoine familial sans le consentement de sa conjointe.  Le pire étant en cas de décès du mari lorsque la belle-famille peut chasser la femme en dépit de tout ce quelle peut avoir fait pour le foyer ».

 

L'administration est interpellée pour sensibiliser la population à légaliser leurs mariages pour la sécurité et la prospérité des ménages.

 

Au moment où le thème de cette année prône légalité des sexes dici 2050, les militants des droits humains trouvent que c'est un partie difficile à gagner dans les ménages burundais, tant que la loi sur les successions ne sera pas votée et mise en exécution.