Dans le débat entamé ce mercredi sur le rapport du Secrétaire Général et du Haut-Commissariat des droits de l'Homme, les pays concernés étaient le Burundi, la Colombie, le Guatemala, le Honduras, l'Iran et le Sri Lanka.
Concernant le Burundi, les Etats-Unis d'Amérique et le Canada se disent préoccupés par les violations graves qui continuent d'être commises au Burundi par des agents de l'Etat. Le Canada déclare aussi que l'opposition burundaise doit apporter sa voix au débat politique.
De son côté, la Géorgie a émis le souhait de voir s’ouvrir des enquêtes sur les actes illégaux commis par les forces de sécurité et demande au gouvernement burundais de respecter ses engagements et à coopérer avec les Nations Unies.
Quant à la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme, elle précise que, depuis 2015, le Burundi est marqué par une répression exercée par les milices proches du pouvoir. Cette ONG ajoute également que le nombre de déplacés se chiffre par milliers et d'appeler le gouvernement burundais à coopérer avec les Nations Unies.
Toujours dans ses rapports du Secrétaire Général et du Haut-Commissariat, le Maroc a expliqué qu'il est regrettable que le conseil n'ait pas pu aboutir à un consensus sur la manière d'examiner la situation des droits de l'homme au Burundi. Il ajoute qu'il est indispensable de renforcer les capacités des institutions nationales burundaises, les efforts qui doivent être soutenus par les organisations et mécanismes internationaux en particuliers par le Secrétaire et le Haut-Commissariat.
L'Algérie, elle aussi, a encouragé le Burundi à déployer davantage d'efforts pour protéger les droits de l'homme afin de trouver une solution aux problèmes qui minent le pays.