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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Jeunes et adulte mendiants toujours présents dans les rues malgré l’ultimatum de l’autorité de tutelle.

Les enfants de la rue et les adultes mendiants sont toujours remarqués au centre-ville de Bujumbura. Ceux qui se sont confiés à la Rpa disent qu'ils n'ont nulle part où aller. Depuis la sortie du communiqué pour leur demandant de quitté la rue, aucune mesure d'accompagnement pour le processus de leur retrait de la rue n'a été annoncée.

Ce mardi, c’est le dernier jour de l’ultimatum donné aux enfants de la rue et autres mendiants de quitter les rues. Mais, ils sont toujours  visibles dans différents coins de  la ville de  Bujumbura notamment   devant l’hôtel water front, ex Novotel, aux avenues de l’amitié et de la mission, devant la banque tanzanienne, CRDB , aux différents ronds-points au centre-ville de Bujumbura ainsi que dans les arrêts bus.  A tous ces endroits, les enfants de la rue ainsi que les adultes mendiants étaient toujours présents, comme l’a constaté la Rpa.

Certains d’ entre eux contactés  par la rédaction de la RPA ont indiqué qu’ils n’ont nulle part où aller. Ainsi,  disent –ils, ils préfèrent  attendre les centres qui  pourront les accueillir.

Dans un communiqué sorti le 11 juin, le secrétaire permanent au ministère de la solidarité a demandé à ces enfants et aux adultes mendiants de se confier aux centres pour le développement familial, CDFC. Selon ces mendiants adultes  et enfants de la rue,   les responsables de ces centres  ne les accueillent pas .Ils leur diraient  qu’ils n’ont pas de budget  pour les héberger et nourrir ces nécessiteux.

A côté de ceux de la mairie de Bujumbura, cette mesure concerne aussi ceux qui mendient dans les centres urbains  des provinces.

Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas encore annoncé comment va s’opérer le retrait de la rue de ces mendiants.   Dans une enquête menée dans 6 provinces par la commission nationale des droits de l’homme, plus ou moins 10 mille enfants de la rue et adultes mendiants ont été dénombrés.

La vente au marché noir de l’essence fait des victimes.

Une personne est morte ce mercredi et cinq autres ont été  brulées par un incendie causé par le carburant qui était conservé dans une maison. L’accident a eu lieu  dans la commune  de Bukemba  de la province de Rutana.

Cette personne morte et ces cinq autres brulées suite à un incendie causé par le carburant vendu en cachette  sont  toutes de la colline Gihofi en commune de Bukemba. Quatre parmi elles ont été   gravement brulées.  Et la maison dans laquelle elles se trouvaient a été calcinée.

Notre source  dans cette commune fait savoir que cet incendie est survenu la nuit de ce  mercredi lorsque cinq femmes et un homme étaient en train de verser  dans des bouteilles du carburant qui était  dans des bidons. Ils n’étaient pas  très  éloignés du   feu, précise notre source. « Ils étaient  dans  le salon d’une maison.  Lorsqu’ils faisaient ce  travail,   le brasier  était  dans la  chambre. Et vous savez  très bien que le carburant attire le feu. C’est ainsi que le feu a éclaté et  ils ont été brûlés. Même cette maison a été calcinée. Ils ont été rapidement évacués à l’hôpital où  ils bénéficient des soins ».

Les habitants de la commune Bukemba  déplorent le fait que  les victimes n’ont pas été  secourues alors qu’il y a des camions extincteurs  à GIHOFI  non loin du lieu de l’accident   ainsi qu’au chef-lieu de la province de Rutana.

Vols et maladies signalés au camp de réfugiés de Nduta suite à une ration insuffisante

Les vols et les maladies liées à la malnutrition sont les principaux problèmes qui menacent les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie. Ces problèmes étant consécutifs à la  diminution de ration alimentaire de ces réfugiés.

Après la réduction de la ration alimentaire, les réfugiés burundais du camp de Nduta font savoir que des  vols se font remarquer de plus en plus dans le camp. Les toitures des maisons font partie des matériels les plus volés. Selon les réfugiés, tout cela montre les unes des conséquences de la diminution de leur ration. « Les conséquences sont multiples et se font déjà remarquées. Les vols sont devenus fréquents ici. Ils volent les bâches, les tôles des latrines et cela a entrainé la destruction de ces latrine. Maitenant,  nous n’avons plus les lieux d’aisance. Donc c’est un problème et tout cela résulte de la famine ».

En plus des maladies liées à la malnutrition qui dominent dans le camp, les parents font savoir que certains de leurs enfants ne se présentent plus à l’école à cause de la famine. « Nous sommes enfermés ici sans rien faire. La faim va nous tuer. Les maladies liées à la malnutrition sont très nombreuses ici. Les enfants ne vont plus à l’école. Comment peuvent- ils y aller sans avoir de quoi manger. Beaucoup n’exerce même plus car c’est interdit de sortir du camp. Nous demandons au HCR et aux autres organisations de nous venir en aide dans les meilleurs délais », se plaint un réfugié. 

Les informations en provenance du camp de Nduta font savoir que certains réfugiés ont déjà commencé à planifier de chercher un autre asile dans les pays voisins. Ils craignent que le HCR soit en train de chercher comment les faire rentrer au Burundi sans leur consentement.

La rédaction de la RPA n’a pas pu encore trouver les représentants des réfugiés ainsi que les responsables du camp pour s’exprimer à ce propos.

Des chacals font la terreur en zone Shombo.

Une personne est morte une autre a été gravement  blessée mordue par des chacals sur la colline remera zone shombo en commune et province Muramvya. La population de la localité demande aux autorités habilités de prendre au sérieux cette menace et de venir à leur secours.

 « Bien sûr, ils ont été mordis. Un des victimes était un sentinelle à l’hôtel Base lodge ».  Ces propos sont tenus par un habitant de la colline Remera de la zone Shombo en commune et province Muramvya. Elle raconte comment la population de cette localité est menacée par l’invasion des chacals enragés. Elle précise que ces animaux sauvages ont déjà tué une personne, blessant d’autres sans oublier un nombre important d’animaux domestiques qui ont été mordus.  « L’une des victimes de cette attaque des chacals enragés était un homme adulte. On ne sait pas s’il se rendait au travail ou dans la prière matinale. Il a été attaqué en cours de route et il s’est défendu en tuant la bête. Malheureusement, il a été blessé par la bête sur le bras. Il s’est fait soigner à l’hôpital mais il est décédé après avoir terminé la cure lui administrée. Une autre personne a été elle aussi mordue par les mêmes bêtes mais je ne sais pas si elle encore en vie », a- t- il indiqué.

Selon toujours cet habitant de la colline Remera, ces chacals enragés attaquent aussi les chiens et ces derniers une fois mordus deviennent eux aussi enragés et attaquent à leur tour tout ce qui se trouve sur leur passage y compris les êtres humains. Ces derniers sont pour le moment terrifiés. Pour sortir de leurs domiciles,  selon toujours cet habitant de la colline Remera, ils doivent se munir de machettes et de gourdins pour se défendre une fois attaqués. « Les gens ont peur de sortir de leurs ménages surtout tôt le matin et le soir. A part la colline Remera, ces bêtes féroces sont presque partout dans la zone Shombo. Il a aussi mordu  une personne dans la localité de Muyange. Nous avons vu aujourd’hui à l’hôpital trois personnes qui ont été mordues par un seul chien. C’est vraiment terrible. Auparavant, ils avaient peur des troupeaux de vaches, mais comme les vaches mangent à l’étable aujourd’hui, ces chacals sont libres de circuler. On n’ose pas sortir quand la nuit tombe », a-t- il déploré.

La population de la zone Shombo indique qu’elle s’est adressée aux autorités ayant dans leurs attributions la protection de l’environnement pour procéder à la chasse de ces bêtes  mais elle n’a pas eu de réponse.  A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Esperance Nduwayezu, le gouverneur de la province Muramvya, mais sans y parvenir. 

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